dimanche 6 décembre 2020

Nous les robots | Isaac Asimov

 


Résumé : 

"Un enfant n'est pas fait pour être gardé par un être de métal" : tel est le point de vue d'une mère en 1998.

Elle aura l'occasion de changer d'avis. Le robot est pour l'homme un jouet inoffensif. Un serviteur irréprochable. Un ami sûr.

Mieux : les nouveaux modèles sont conscients, autonomes, sensibles. Ils savent qu'il faut réparer les humains. Ils vont jusqu'à faire l'amour avec eux. Si ça eput les aider...

L'humanité n'est pas facile à comprendre. Un robot rêve de libérer son peuple. Un autre veut devenir humain, mais il faut pour cela renoncer à l'immortalité.

Les robots ne tiennent pas spécialement à cultiver leur différence. Ce sont les hommes qui se rebiffent. Pas dans l'espace, où va s'épanouir Trantor, mais sur Terre, où l'asphyxie menace. On a peur que les machines prennent le pouvoir. Des robots sont assassinés. D'autres robots mènent l'enquête...


Extrait : 


– Où est Jimmy, chérie ? demanda Mr. Anderson.

– Il est sorti sur les bords du cratère, répondit Mrs. Anderson. Il ne risque rien : Rober est avec lui. Alors… il est arrivé ?

– Oui, il est à l’astroport en train de subir les examens. Je suis impatient de le voir moi-même. Je n’en ai pas vu un seul pour de bon – en film, oui, mais ça ne compte pas – depuis que j’ai quitté la Terre il y a quinze ans.

– Jimmy n’en a jamais vu du tout, dit Mrs. Anderson.

– C’est parce qu’il est né sur la Lune et ne peut se rendre sur Terre. C’est bien pourquoi j’en fais venir un ici. Je crois que c’est le premier qu’il y ait jamais eu sur la Lune.

– Ça a coûté assez cher ! fit Mrs. Anderson avec un petit soupir.

– L’entretien de Rober n’est pas bon marché non plus, répondit Mr. Anderson.

Comme sa mère l’avait dit, Jimmy était sorti sur le cratère. Selon les normes terrestres, c’était un garçon un peu fluet, mais plutôt grand pour ses dix ans, long et agile de bras et de jambes. Son scaphandre lui donnait un air plus massif et courtaud, mais il faisait preuve sous la gravité lunaire d’une aisance que nul être humain né sur la Terre n’aurait pu égaler. Son père ne pouvait même pas essayer de le suivre quand, détendant ses jambes, il prenait l’allure du kangourou.

Le flanc extérieur du cratère était incliné vers le sud, et la Terre, bas sur l’horizon méridional (c’est toujours dans cette direction qu’on la voyait, de Lune-Ville), était presque pleine, de sorte que tout ce versant était brillamment illuminé.

Le terrain était en pente douce, et même le poids du scaphandre ne suffisait pas à empêcher Jimmy de s’élancer vers le haut en un essor qui semblait une négation de la pesanteur.

– Allez, viens, Rober ! cria-t-il.

Rober, qui pouvait l’entendre par radio, couina et bondit à sa suite.

Extrait de la nouvelle "Le meilleur ami du petit d'homme".


Mon avis : 

AVIS A VENIR

Ma note :

15/20


Infos complémentaires :

Genre : Nouvelles, Science-Fiction
Editions : HarperVoyager
Titre original : The complete robot (1982)
Traduction : George W. Barlow, France-Marie Watkins, Michel Deutsch, Pierre Billon, Marie Renault et Simone Hilling.
Date de parution : 1983
Nombre de pages : 696

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