mardi 24 décembre 2019

The Body in Question | Jill Ciment


Résumé : 

The place: central Florida. The situation: a sensational murder trial, set in a courthouse more Soviet than Le Corbusier; a rich, white teenage girl—a twin—on trial for murdering her toddler brother.
Two of the jurors: Hannah, a married fifty-two-year-old former Rolling Stone and Interview Magazine photographer of rock stars and socialites (she began to photograph animals when she realized she saw people “as a species”), and Graham, a forty-one-year-old anatomy professor. Both are sequestered (she, juror C-2; he, F-17) along with the other jurors at the Econo Lodge off I-75. As the shocking and numbing details of the crime are revealed during a string of days and courtroom hours, and the nights play out in a series of court-financed meals at Outback Steak House (the state isn’t paying for their drinks) and Red Lobster, Hannah and Graham fall into a furtive affair, keeping their oath as jurors never to discuss the trial. During deliberations the lovers learn that they are on opposing sides of the case. Suddenly they look at one another through an altogether different lens, as things become more complicated . . .
After the verdict, Hannah returns home to her much older husband, but the case ignites once again and Hannah’s “one last dalliance before she is too old” takes on profoundly personal and moral consequences as The Body in Question moves to its affecting, powerful, and surprising conclusion.

Voici une traduction personnelle du résumé ci-dessus :

Lieu : centre de la Floride. Situation : le procès d’un meurtre sensationnel, qui prend place dans un palais de justice plus soviétique que Le Corbusier ; une adolescente, blanche, riche – une jumelle -  poursuivie pour le meurtre de son petit frère.
Deux des jurés : Hannah, une femme mariée de cinquante-deux ans anciennement photographe de rock-stars et de célébrités pour le Rolling Stone et l’Interview (elle a commencé à photographier des animaux lorsqu’elle s’est rendue compte qu’elle voyait les gens « comme une espèce »), et Graham, un professeur d’anatomie de quarante-et-un ans. Les deux sont placés sous séquestre ( elle est juré C-2, lui, F-17) avec les autres jurés à l’hôtel Econo Lodge sur l’Interstate 75. Alors que les détails choquants et anesthésiants du crime sont révélés pendant une période de plusieurs jours et de plusieurs heures dans la salle d'audience, et que les nuits se trouvent être une série de repas financés par la cour à Outback Steak House (l’état ne paye pas pour leur boissons) et au Red Lobster, Hannah et Graham entament une brève histoire d’amour, respectant le serment qu’ils ont fait en tant que jurés de ne jamais parler de l’affaire. Lors des délibérations, les deux amants apprennent qu’ils ont des avis opposés sur le dossier. Soudainement, ils se voient sous un nouveau jour tandis que les choses se compliquent...
Après le verdict, Hannah retourne chez elle auprès de son mari, bien plus âgé, mais l’affaire refait surface et le dernier batifolage d’Hannah « avant qu’elle ne soit trop vieille » a des conséquences profondément personnelles et morales alors que The Body in Question avance vers une conclusion émouvante, puissante et surprenante.


Extrait : 

“When that door opens, sign out. Say you’re taking a cigarette break,” he says.
“I don’t smoke,” she says.
“You don’t have to smoke, just sign out. If they call your number, ignore them.”
Neither notices the door open.
“A friend of mine got out just by saying he couldn’t sit under the words ‘In God We Trust,’ ” she says.
Her number is called, C-2.
“You have another angle?” she asks.
“If one of the lawyers asks if you’ve ever been involved with an attorney, tell him he picked you up in a bar five years ago.”
“You’re assuming the lawyer will be a man,” she says.
“Tell her she picked you up in a Lowe’s five years ago. She had the power sander, you had the tool belt.”
The second time her number is called, she rises reluctantly.
“Hey,” he calls after her as she makes her way between the uneven rows of folding chairs. “Good luck.”
C-2 is surprised to find the courtroom already in session. Everyone but the defendant, a girl in her late teens, looks up as C-2 takes the only empty chair in the jury box. The other five chairs are occupied by women of varying ages. Three sport flip-flops. One is dressed as if for a hot date. One wears church clothes.
The judge, an older African American woman with a no-nonsense haircut, asks the defendant to turn around in her chair and face the prospective jurors. The defendant’s head revolves so slowly that C-2 can’t discern whether the sluggishness is deliberate, to arrest the court’s attention, or if the teenager in the ill-fitting but very expensive clothes has something physically or mentally wrong with her. Her most striking feature is her hair: the bottom six inches are dyed shoe-polish black, the top six inches are Barbie blond.
C-2 has studied her share of faces. She started her career as a portrait photographer for Rolling Stone and Interview magazine until it finally sank in: she wasn’t interested in people. As individuals. She was interested in them as a species.
The defendant’s features are the kind found in how-to-draw books—sketchy and basic. If C-2 were to close her eyes, she doubts she would remember what is inside the blank oval a second later.
If C-2 had to wager a guess as to the teenager’s crime, she would bet shoplifting, or selling her grandmother’s Percocets to her classmates, or both. A one- or two-day trial at most.
The judge asks, “Do any of you recognize the defendant?”
Two hands shoot up.
“I saw her on TV,” says one of the flip-flop set.
“On Court TV,” says the woman who has removed her lip and nose rings out of respect for court.
The defendant’s counsel, a full-figured woman in her early thirties, and the jury consultant, a gray-haired gentleman in Armani, confer: the two women are dismissed. Two more potential jurors enter the court and take the vacated chairs: a woman who looks pregnant but is too old to be pregnant, and the young man with whom C-2 had been mildly flirting in the holding area—in his early forties, whereas C-2 is fifty-two—the one who had all the clever answers on how to get out of jury duty. He catches her attention and shrugs self-mockingly. His eyes are a blue that seems too crystalline to belong to his face, which is pitted with acne scars. Other than the church lady, he is the only one dressed appropriately for court; khakis, white shirt, closed shoes. C-2 is wearing cutoffs and a T-shirt. It is 95 degrees outside.
“This is a murder trial,” the judge says.

Voici une traduction personnelle de l'extrait ci-dessus :

« Quand cette porte s’ouvre, tu signes le registre de sortie. Dit que tu prends une pause clope », dit-il.
« Je ne fumes pas », répondit-elle.
« Tu n’as pas besoin de fumer, juste tu signes le registre. S’ils appellent ton numéro, ignore-les. »
Aucun d’eux ne remarque que la porte s’ouvre.
« Un ami à moi s’en est tiré en disant simplement qu’il ne pouvait pas prêter serment sur les mots « In God We Trust » », dit-elle.
On appelle son numéro, le C-2.

« T’as une autre idée ? », demande-t-elle.
« Si l’un des avocats te demande si tu as déjà eu affaire à un procureur, dit lui qu’il est venu te chercher au bar il y a cinq ans. »
« Tu pars du principe que l’avocat sera un homme », dit-elle.
« Si c’est une femme, dit lui qu’elle est passée te prendre dans un Leroy Merlin. Elle avait la ponceuse électrique et toi la ceinture porte-outils.
La deuxième fois que l’on appelle son numéro, elle se lève à contrecœur.
« Hé » l’appelle-t-il alors qu’elle essaye de passer entre les rangées inégales de chaises pliantes. « Bonne chance. »
C-2 est surprise de voir que la salle d’audience a déjà commencé la séance. Tout le monde excepté le prévenu, une fille, une grande adolescente, lève la tête quand C-2 s’installe sur l’unique chaise vide du banc des jurés. Les cinq autres chaises sont occupées par des femmes d’âges variés. Trois porte des tongs. Deux est habillée comme si elle allait à un rencard. Une porte ses habits du dimanche.
La juge, une femme Afro-américaine, plus âgée, avec une coiffure réfléchie, demande à la prévenue de se tourner pour faire face aux éventuels jurés.La prévenue relève la tête si lentement que C-2 n’arrive pas à savoir si la mollesse est délibérée, pour capter l’attention de la cour, ou si l’adolescente dans ses vêtements trop grands mais indéniablement très coûteux a un problème physique ou mental. Le plus étonnant chez elle, ce sont ses cheveux : les quinze centimètres du bas sont teints en noir, aussi noir que du cirage, et les quinze centimètres du dessus sont d'un blond Barbie.
C-2 a étudié la proportion de ses traits. Elle a commencé sa carrière en tant que photographe portraitiste pour le Rolling Stone et l’Interview jusqu’à ce qu’elle comprenne finalement ceci : elle n’était pas intéressée par les gens. En tant qu’individus. Elle était intéressée par eux en tant qu’espèce.
Les traits de la prévenue sont ceux que l’on trouve dans les livres « Comment dessiner ... » - sommaires et basiques. Si C-2 venait à fermer les yeux, elle doute qu’elle se souviendrait ce qui remplissait cet ovale blanc, une seconde plus tard.
Si C-2 devait parier sur le crime commis par l’adolescente, elle parierait sur vol à l’étalage ou la vente des Oxycodones de sa grand-mère à ses camarades de classe, ou les deux. L’affaire d’un jour ou deux tout au plus.
Le juge demande « Est-ce que l’un d’entre vous reconnaît la prévenue ? »
Deux mains se lèvent.
« Je l’ai vue à la télé » dit celle qui porte des tongs.
« Sur Tribunal TV » dit la femme qui avait retirer les piercings de sa lèvre et de son nez par respect pour la cour.
L’avocate de la défense, une femme enrobée, dans la trentaine, et le consultant des jurés, un gentleman aux cheveux gris dans un costume Armani, discutent : les deux femmes sont renvoyées. Deux nouveaux potentiels jurés pénètrent dans le tribunal et prennent place sur les chaises vacantes : une femme qui a l’air enceinte mais qui est trop vieille pour l’être, et un jeune homme avec qui C-2 avait moyennement flirté dans la salle d’attente – il a la quarantaine alors que C-2 a cinquante-deux ans – celui qui avait toutes les réponses intelligentes pour se sortir du devoir de juré. Il attire son attention et hausse les épaules pour se moquer de lui-même. Ses yeux sont d’un bleu qui semble trop cristallin pour aller avec son visage, qui est criblé de cicatrices dues à l’acné. Hormis la femme avec ses habits du dimanche, il est le seul habillé de manière appropriée pour un procès : un kaki, un t-shirt blanc, et des chaussures fermées. C-2 porte un short en jean et un t-shirt. Il fait 35°C dehors.
« C’est un procès pour meurtre » déclare le juge.

Extrait du chapitre 1


Mon avis : 

J'ai tellement de retard dans mes chroniques que j'avoue ne pas me souvenir de grand chose... Ça peut cependant déjà vous donner une idée de mon avis... : ça casse pas trois pattes à un canard. 

En gros on suit plus une histoire de coucherie entre deux jurés qui jugent une grosse affaire de meurtre que le procès en lui-même. J'avais espoir qu'on ait beaucoup d'infos sur le procès en tant que tel ce qui n'est pas tout à fait le cas. Alors oui, on a les grandes lignes de l'affaire, mais comme les jurés ne peuvent pas en discuter entre eux et qu'on ne suit que des jurés, bah on sait pas grand chose au final.

C'était assez étrange, je crois m'être senti un peu mal à l'aise vis-à-vis des personnages et de leur petite romance... Je crois que je n'avais pas spécialement envie d'être témoin d'une tromperie en fait... C'était un peu une sort de voyeurisme, alors léger bien sûr, mais suffisant pour me mettre mal à l'aise manifestement.

Je ne me suis pas attachée aux personnages que j'ai trouvé assez plats et parfois antipathiques... 

Dans mes souvenirs, j'ai été assez surprise de l'écriture, assez jolie, mais somme toute neutre, opposée au thème du roman.

Je n'en garde pas un excellent souvenir mais pour autant c'est loin d'être nul, je pense juste que je ne m'attendais pas du tout à cela et j'ai donc été un peu déçue de ne pas plus suivre l'affaire dans ses moindres détails.


Ma note :

14/20


Infos complémentaires :

Genre : Contemporain
Editions : Pantheon Books
Date de parution : 2019
Nombre de pages : 192

samedi 21 décembre 2019

Effroyable porcelaine | Vincent Tassy




Résumé : 

Sybille Delombre est une collégienne ordinaire. Enfin, si l'on considère qu'il est ordinaire de décorer sa chambre avec des ossements, des peluches chauves-souris, des schémas de dissection et des grimoires. Oui, Sybille aie bien l'étrange et le mystère. Ainsi, elle a de quoi se réjouir lorsque sa mère lui propose de l'accompagner pour débarrasser un vieux château. Mais tous les objets bizarres qu'elle rêvait d'y découvrir ne sont rien en comparaison de la splendide poupée en robe noire, aux cheveux argentés comme un clair de lune, qu'elle trouve dans une chambre et qu'elle s'approprie aussitôt, séduite par sa beauté vénéneuse. Et si les cauchemars qui se mettent alors à hanter les nuits de Sybille avaient un lien avec elle ? Et si cette poupée, aux yeux violets, au regard aussi triste que cruel, n'était pas inoffensive ? Quel terrible secret renferme l'effroyable porcelaine ?


Extrait : 

À pas de velours, une frêle silhouette traverse les couloirs du château.

Il fait sombre, si sombre. La lueur de sa chandelle ne peut rien contre les ténèbres.

Elle descend le grand escalier.

Si l’on tendait l’oreille, on pourrait presque entendre ses sanglots résonner faiblement dans le vestibule. Mais ce n’est qu’une ombre vague, qu’une forme voûtée que le silence avale. Une capuche dissimule son visage. Sa longue robe traîne derrière elle sur les marches de l’escalier.

Elle arrive devant l’immense porte et tend le bras pour actionner la poignée. C’est ouvert ; elle sort dans l’air froid.

Rien ne bouge dans le parc.

Il n’y a pas de vent, les arbres ne tremblent pas.

La silhouette marche parmi les anges de pierre qui fixent le vide avec tristesse. À peine plus vivante.

Elle quitte bientôt les petits sentiers qui serpentent entre les jardins et les fontaines, et dévie vers les bois qui bordent le domaine. Elle pénètre la masse obscure des arbres ; là où le clair de lune est trop pâle, trop faible pour traverser leurs branches touffues.

Longtemps, très longtemps, elle erre, dans cette forêt qui ne semble pas avoir de fin. Puis le bruit d’un cours d’eau naît dans le lointain. Elle s’en rapproche, de plus en plus, et bientôt, c’est un torrent qui gronde, comme une chorale enragée.

Elle s’agenouille sur la rive et regarde le flot sombre, où les étoiles se reflètent comme des diamants effrayés. Après quelques instants, elle sort de sous sa cape un objet qu’elle serrait jusqu’alors contre elle.

C’est une poupée.

Vêtue d’une robe noire, comme pour des funérailles.

La silhouette la prend à bout de bras et semble la dévisager pendant de longues minutes.

Peut-être lui parle-t-elle, mais le torrent recouvre ses paroles.

Elle baisse la tête un bref instant, pose la poupée sur une pierre, puis rentre un bras dans sa cape. On dirait qu’elle cherche quelque chose qui se serait perdu dans les lourdes étoffes qui l’enveloppent. Quand elle ressort sa main blanche, elle y tient un ruban de couleur sombre, dont la teinte est incertaine dans l’ombre de la nuit. Du violet, peut-être. Oui ; un furtif rayon de lune l’éclaire. C’est du violet.

D’un geste tremblant, la silhouette noue le ruban dans la chevelure de la poupée.

Peut-être lui parle-t-elle, mais le torrent recouvre ses paroles.

La silhouette se redresse. Elle lève un instant les yeux vers la lune, qu’elle ne peut pas voir à cause des arbres.

Puis, sans trembler, sans hésiter, elle se jette dans le courant. Le flot noir engouffre l’ombre noire.

Extrait du prologue


Mon avis : 

Un très sympathique roman jeunesse qui n'a pas manqué de me faire frisonner (moi ? froussarde ? je vois pas de quoi tu parles !). En même temps, une poupée maléfique, pardon, mais c'est pas le truc le plus rassurant que j'ai rencontré de ma vie ! Je pense qu'il est plutôt recommandé de le lire à partir d'une douzaine d'années, avant cela peut peut-être se révéler trop angoissant.

Les personnages sont très chouettes : Sybille est un peu... atypique... pour ne pas dire étrange mais elle est d'une gentillesse et d'un soutien sans faille envers son meilleur ami. Leur amitié est d'ailleurs très belle et poignante.

Le livre fait passé un très beau message caché sous tous ces mystères un peu flippants, mais je ne peux pas vous dire lequel, ça gâcherai la surprenante mais néanmoins superbe fin ! C'est un riman très court mais pour autant très riche que ce soit en rebondissements ou en émotions !

L'écriture est très agréable et poétique  et je pense retenter l'expérience Vincent Tassy avec un autre livre car les mérites de sa plume sont toujours très vantés !
L'auteur met très bien en place l'ambiance lugubre et flippante d'un vieux château hanté et, en tant que lecteur, on est transporté dans un tourbillon de mystères et de peur. 

C'était vraiment chouette et je ne m'attendais pas à tant frisonner, probablement à cause de la mention "jeunesse". Alors bien sûr, si vous êtes un adepte du genre horrifique, je doute que vous frissoniez autant que moi, mais pour les novices, c'est un belle porte d'entrée sur ce monde glaçant ! Bref une bien belle découverte pour moi !


Ma note :

17/20


Infos complémentaires :

Genre : Jeunesse, Fantastique
Editions : Editions du Chat Noir (Chatons Hantés)
Date de parution : 2017
Nombre de pages : 190

Eliott et la bibliothèque fabuleuse | Pascaline Nolot



Résumé : 

Pour échapper à la terrible Charlie de l'école, Eliott se cache à la bibliothèque. Il ouvre un bon livre et s'endort ! A son réveil, la bibliothèque s'est métamorphosée. Une organisation secrète, l'armée des rats mécaniques, pousse des chariots de livres malades dans les travées sous les ordres d'un chat autoritaire. Mais le voilà accusé d'espionnage ! Pour ne pas voir sa mémoire effacée, il accepte d'effectuer des missions aussi dangereuses que palpitantes : archiver le Capharnaüm, sauves des personnages abandonnées par leurs auteurs, chasser le Gloutomot...


Extrait : 

La cloche avait sonné, c'était l'heure du goûter, le soleil brillait et les oiseaux chantaient. Bref, la fin d'après-midi s'annonçait belle... excepté pour Eliott.
Son cartable tressautant sur ses épaules, le jeune garçon de dix ans courait à perdre haleine. il avait une bonne raison : un monstre le poursuivait. La créature sans pitié lancée à ses trousses n'était pas un animal, ni un kidnappeur, ni même un cannibale affamé en quête de chair tendre. Non, c'était bien pire : il s'agissait de l'infâme, de l'horrible, de l'atroce Charlie Charlebois.
Charlie fréquentait la même école qu'Eliott.
Charlie était dans la même classe qu'Eliott.
Et Charlie s'acharnait, avec une réussite certaine, à transformer l'année scolaire de son prétendu camarade en véritable enfer.
Eliott savait d'expérience que s'il était rattrapé, quelque chose de mauvais lui arriverait : il serait poussé, bousculé, moqué pour ses lunettes et ses cheveux frisés. On pouvait reprocher beaucoup de choses à Charlie - ÉNORMÉMENT de choses -, mais sûrement pas de manquer de créativité dans la méchanceté. En réalité, Charlie ne se trouvait jamais à court d'idées ignobles, comme mettre de la colle dans le cou d'Eliott ou de jeter son livre dans la cuvette des toilettes. Le garçon en fuite n'éprouvait aucune envie de subir pour la énième fois ce genre de "farce"...
Il accéléra l'allure, tourna sur sa gauche, courut à fond de train jusqu'au bout de la rue, dévala trois marches en pierre et poussa la porte d'un grand bâtiment à la façade rose et verte. Ouf ! Sauvé ! C'était ce qu'il espérait, en tout cas. Il se sentait plus en sécurité ici, dans ce territoire qu'il connaissait comme sa poche : la bibliothèque. Familier des moindres recoins du lieu depuis son plus jeune âge (ses parents l'y avaient inscrit alors qu'il n'avait que six mois), il avait un avantage sur l'adversaire !
A pas de velours, sans se faire repérer par le bibliothécaire occupé derrière son comptoir, il se faufila entre les hautes étagères de livres. Après avoir zigzagué parmi les rayonnages, il se glissa sans un bruit à l'intérieur d'une salle minuscule. Celle-ci abritait une multitude de coussins colorés, que les employés sortaient et disposaient par terre chaque samedi dans le coin jeunesse, pour l'heure des histoires lues à haute voix. Mais d'ici la fin de la semaine, les carrées moelleux resteraient rangés là. En principe, personne ne le découvrirait dans cette cachette, surtout pas l'abominable Charlie. Pour s'en assurer tout à fait, il se hissa sur la pointe des pieds et jeta un oeil discret par la fenêtre entrouverte.
— Youhou, Eééééliooooott ? T'es oùùù ?

Extrait du chapitre 1 : Traqué.


Mon avis : 

Très bonne lecture qui, en plus de faire voyager le lecteur dans un univers fantastique et livresque (quoi de mieux pour un lecteur ?), délivre un message important sur le harcèlement scolaire. C'est un livre très court qui se lit extrêmement bien car bien rythmé par les aventures toutes plus rocambolesques que les autres d'Eliott.

J'ai beaucoup aimé le personnage d'Eliott : il est gentil tout plein, mimi comme tout et amoureux des livres ! Et surtout, il et fort, bien plus fort qu'il ne le pense, comme tout plein d'enfants aujourd'hui. Je trouve qu'il est plutôt bien travaillé et je pense que les enfants peuvent facilement s'y identifier.

J'ai adoré l'univers livresque dans lequel nous sommes projetés et les aventures que vit Eliott sont dingues et feront rêver tous les lecteurs passionnés de SFFF. Mention spéciale au Gloutomot, étrange créature qui dévore des mots !

Je pense que ce livre devrait se trouver dans toutes les petites mains d'enfants (et de leurs parents) pour comprendre ce que'st le harcèlement et qu'ils n'hésitent plus à en parler quand ils en sont témoins ou victimes.


Ma note :

17/20


Infos complémentaires :

Genre : Jeunesse, Fantastique 
Editions : Rageot
Date de parution : 2019
Nombre de pages : 160

mardi 17 décembre 2019

Verify | Joelle Charbonneau

Tome 1 de Verify

Résumé : 

Meri Beckley lives in a world without lies. When she turns on the news, she hears only the facts. When she swipes the pages of her online textbooks, she reads only the truth. When she looks at the peaceful Chicago streets, she feels the pride everyone in the country feels about the era of unprecedented hope and prosperity over which the government presides.

But when Meri’s mother is killed, Meri suddenly has questions that no one else seems to be asking. And when she tries to uncover her mother’s state of mind in her last weeks, she finds herself drawn into a secret world full of facts she’s never heard and a history she didn’t know existed.

Suddenly, Meri is faced with a choice between accepting the “truth” she has been taught or embracing a world the government doesn’t want anyone to see—a world where words have the power to change the course of a country, and the wrong word can get Meri killed.

Voici une traduction personnelle du résumé ci-dessus :


Meri Beckley vit dans un monde dépourvu de mensonges. Quand elle allume la télé, elle n’est confrontée qu’à des faits. Quand elle tourne les pages de ses livres numériques, elle ne lit que la vérité. Quand elle regarde les rues paisibles de Chicago, elle ressent la fierté que tout habitant du pays ressent par rapport à cette ère d’espoir et de prospérité sans précédent à laquelle le gouvernement travaille.

Mais quand la mère de Meri est tuée, l'adolescente se pose soudainement des questions que personne d’autre ne semble se poser. Et lorsqu’elle essaye de découvrir l’état d’esprit dans lequel était sa mère les semaines précédant sa mort, elle se retrouve  plonger ans un monde secret empli de faits dont elle n’a jamais entendu parler et d’une histoire dont elle ne soupçonnait même pas l’existence. 

Soudainement, Meri fait face à un choix : accepter la « vérité » qu’on lui a appris ou embrasser un monde dont le gouvernement ne veut pas révéler l’existence à la population  - un monde où les mots ont le pouvoir de changer la destinée d’un pays, et le mauvais mot pourrait bien tuer Meri.


Extrait : 

My stool creaks in the slate-gray silence. I stretch, then turn once again to stare at the partially finished canvas.A single desk lamp bathes the picture in a soft light. Shadows dance outside of the light’s glow as I attempt to imagine what my mother was creating when she placed the geometric lines on the canvas over an ash-black background. Some of them, around the edge of the canvas, are thick and strong. Others move at a diagonal and seem to fade into the empty white area in the center of the work, as if disappearing into some mysterious place that only an artist could understand. Some lines at the edge are silver. The ones in the center are a burnished gold. Small red stars in the corners of the image make me believe there would have been more color had Mom had more time.
Now it is up to me to take the next step.
Looking down at the screen in my hand, I pick up my stylus and begin to draw on the copy I made of my mother’s work, just as I have done every single day of the last eleven weeks and six days. I extend the lines—add detail. Match the color of red she used with one from my palette and begin once again to draw.
Sunlight creeps through the windows of my mother’s studio, telling me that the time to get ready for school is approaching. But I don’t move. Not yet. I stay seated on the rickety stool my mother had set up for me years ago when I begged to be allowed to watch her wield her brushes against canvas—a medium no longer used by artists but one my mother refused to completely abandon for electronic screens and the high-tech accessories that could do everything the tools on her desk did.
They can’t do everything, I remember her telling me as she frowned into my eyes.
The things on the screen aren’t real. What we can touch—that’s real.
Maybe I should have asked what she meant. Or maybe she should have just told me why she was spending so many late nights in this room using tools the rest of the country had discarded to create images that are impossible to understand. If she had been clearer, maybe I wouldn’t be here right now trying to finish this painting for her.
I push a strand of hair that has escaped my ponytail out of my eyes and return to my sketch, working from the edges inward. I add a door in the empty space my mother left in the center of the work. The door is partially opened, as if waiting for someone to push it and walk through.
Over half my attempts have this door. Although until now the entryway has been closed. This time, without thinking, I painted it open. Does that mean something?
Streams of golden sunlight through Mom’s studio window chase the rest of the shadows away. I layer color and shading until finally, I cock my head to the side and study my efforts.

Voici une traduction personnelle de l'extrait ci-dessus :

Mon tabouret grinça dans le silence gris-ardoise. Je m’étire, puis me tourne à nouveau vers la toile partiellement terminée et la fixe.Une unique lampe de bureau baigne le tableau dans une douce lumière. Des ombres dansent en dehors du halo de la lumière alors que j’essaye d’imaginer ce que ma mère était en train de créer quand elle a dessiné ces lignes géométriques par-dessus du fond noir-cendre de la toile. Certaines de ces lignes, près des bords de la toile, sont épaisses et marquées. D’autres traversent la toile en diagonale et semblent s’estomper dans l’espace vide et blanc au centre de l’œuvre, comme si elles disparaissaient dans un endroit mystérieux que seul l’artiste pouvait comprendre. Certaines lignes, près des bords, sont argentés. Celles au centre sont d’un or bruni. Des petites étoiles rouges aux coins de l’image me font penser qu’il aurait dû y avoir plus de couleurs, si ma mère avait eu plus de temps.Maintenant c’est à moi de choisir l’étape suivante.Baissant les yeux vers l’écran dans ma main, j’attrape mon stylet et commence à dessiner sur la copie que j’ai faite du travail de ma mère, comme je l’ai fait tous les jours de ces onze dernières semaines et six jours. J’agrandis les lignes pour mieux voir les détails. Fais correspondre le rouge qu’elle a utilisé avec un de ma palette et recommence à dessiner. La lumière du soleil traverse les fenêtres du studio de ma mère, m’annonçant que l’heure de me préparer pour l’école approche. Mais je ne bouge pas. Pas tout de suite. Je reste assise sur tabouret bancal que ma mère avait installé pour moi des années auparavant quand je l’avais suppliée de m’autoriser à la regarder manier ses pinceaux sur la toile – des fournitures qui ne sont plus utilisées par les artistes mais que ma mère avait refusé d’abandonner complètement au profit des écrans électroniques et des accessoires high-tech qui pouvaient faire tout ce que faisaient les outils sur son bureau.
Ils ne peuvent pas tout faire, me disait-elle en me lançant un regard désapprobateur.Les choses sur l’écran ne sont pas réelles. Ce qu’on peut touché, c’est ça qui est réel.Peut-être aurais-je dû lui demander ce qu’elle voulait dire. Ou peut-être aurait-elle tout simplement dû me dire pourquoi elle passait tant de nuits dans cette pièce à utiliser ces outils alors que le reste du pays a rejeté l’idée de créer des images qui sont impossibles à comprendre. Si elle avait été plus claire, peut-être que je ne serais pas là essayant de finir cette peinture à sa place.Je repousse une mèche de cheveux qui s’est échappée de ma queue de cheval et retourne à mon croquis, partant de l’extérieur en allant vers l’intérieur. J’ajoute une porte dans l’espace vide qu’a laissé ma mère au centre de l’œuvre. La porte est partiellement ouverte, comme dans l’attente que quelqu’un la pousse et passe à travers.Plus de la moitié de mes essais ont cette porte. Même si, jusqu’à présent, la porte était restée fermée. Cette fois, sans y penser, je l’ai peinte ouverte. Est-ce que ça signifie quelque chose ?Des rayons de soleil doré passant à travers la fenêtre du studio de Maman font fuir le reste des ombres. J’ajoute de ma couleur et des ombres jusqu’à ce que, finalement, j’incline la tête sur le côté et analyse mes efforts.

Extrait du chapitre 1


Mon avis : 

Mais quelle déception... J'étais si enthousiasmée par le résumé mais malheureusement c'est retombé comme un soufflé... 

Ça partait pourtant bien : un univers dystopique, la disparition des livres et du papier et la prise de conscience face à une sorte de dictature. Malheureusement l;'autrice a tenu à y intégrer une romance absolument pas nécessaire. Déjà, la romance est pas terrible et elle est très très mal amenée: elle arrive beaucoup trop vite sans qu'il ne se passe quoi que ce soit, les personnages n'ont aucune alchimie, ils ne se connaissent pas mais ils s'aiment... Pourquoi ? Comment ? on s'en fout... Ça donne envie hein ? Et bah c'est pas fini. Deuxième problème de cette romance : elle casse tout le rythme du peu d'action que contient le roman... Au moment où il se passe enfin quelque chose, que ça bastonne un peu, les deux loustiques s'arrêtent pour se rouler une pelle... bah non... on est dans un roman SF  dystopique, pas une rom-com, on a pas signé pour ça ! Ça a clairement plombé le livre pour moi... 

Bon en plus de ça... il se passe pas grand chose... pour vous dire à quel point je me suis ennuyée, sachez qu'il m'a fallu plus de deux mois pour le lire... deux mois pour 320 pages... dans un anglais très accessible... J'ai l'impression (mais ça remonte à bien longtemps donc je peux me tromper) que j'ai eu beaucoup moins de mal à lire la première moitié du roman et ensuite j'ai ramé pour la deuxième... je pense qu'il y a un problème au niveau du rythme... la deuxième partie est censé être le passage à l'action dans la narration mais rien ne se passe...

Les personnages sont assez peu développés donc on ne s'attache pas vraiment à eux. Meri, le personnage principal est un peu un cliché de YA qui est donc légèrement énervante parce qu'elle sait pas toujours utiliser son cerveau... Quelques personnages adultes ont l'air intéressants mais on sait trop peu de choses sur eux...

Bref je voulais de la dystopie sur fond de bastons, de révolutions et de révélations et j'ai eu une romance à deux balles sur fond de mystère... Je ne pense pas que je vais lire la suite... Parce que le premier tome est vraiment décevant...


Ma note :

10/20


Infos complémentaires :

Genre : Science-Fiction, Romance, Young-Adult
Editions : HarperTeen
Date de parution : 2019
Nombre de pages : 320

vendredi 6 décembre 2019

Bilan Août 2019

Alors, alors, alors, en beau mois d'Août sous le signe de fin vacances, j'ai lu 4 livres différents dont un que j'ai lu deux fois (pour les cours...c'était pas le fun). Mais c'étaient toutes des petites lectures, jamais plus de 300 pages...

J'ai commencé par lire le livre avec lequel j'ai aussi fini le mois : Tea with Mr Rochester qui est un recueil de nouvelles écrit par Frances Tower. C'est un recueil comprenant la majorité des œuvres de l'autrice. Certaines sont pas mal, certaines ne m'ont vraiment pas plus... Il y a un peu trop de "clichés romantiques" à mon goût et ce n'est vraiment pas le genre de lecture vers laquelle je me serais tournée de moi-même. Mes deux préférés sont The Little Willow et The Chosen and the Rejected. A contrario, j'ai détesté The Rose in the Picture car le personnage principal était absolument insupportable...
Ma note : 15/20



J'ai enchaîné avec une deuxième lecture pour les cours : A l'ombre de l'autre langue d'Antonio Prete. C'est un livre sur la traduction littérale de la poésie et sur la relation traducteur-auteur. C'était assez intéressant mais de nombreux exemples de traductions comparées étaient en italien, langue que je ne parle absolument pas... Pas pratique pour comprendre les techniques de traduction mises en place... C'est vraiment un livre sur un thème très précis qui n'intéressera probablement que les étudiants ou les traducteurs littéraires...




Ensuite j'ai lu (relu, en fait) un livre que je considère comme l'un des plus beaux et poétiques : Veuf de Jean-Louis Fournier. Je devais le relire pour les cours et franchement, j'en suis ravie. J'ai une nouvelle fois été transportée par les mots de Jean-Louis Fournier. Sa plume est magnifique et l'histoire est d'autant plus belle et triste qu'elle est autobiographique. C'est une véritable ode à son amour perdu à jamais. Bref, c'est tellement beau que ce livre restera à mon avis toujours l'un de mes livres préférés.
Ma note : 18/20



Et enfin, dernière lecture : Route 666 de Roger Zelazny. C'est une lecture assez agréable qui se lit très rapidement pour deux raisons assez simples : 1) c'est court, 2) c'est de l'action, de l'action, de l'action. Le personnage est un anti-héros assez cliché mais cool et même si le plot général du livre reste un peu cliché : un gros dur bien méchant qui est le dernier espoir pour sauver l'humanité, ça fonctionne bien. C'est plutôt chouette mais ça casse pas non plus trois pattes à un canard quoi...
Ma note : 15/20


C'était un mois rempli de petites lectures et de relectures, beaucoup pour le cours mais étonnamment c'est un plutôt bon mois.

Hold My SFFF Septembre 2019


Le thème du mois de Septembre 2019 est Littérature Jeunesse "La fougue de la jeunesse". Les livres de la sélection sont les suivants:

  • La Passe-Miroir (volume au choix) - Christelle Dabos
  • Sacrées Sorcières - Roald Dahl
  • Les soeurs Carmines (volume au choix) - Ariel Holzl
  • Le passeur - Lois Lowry
  • Jenna Fox pour toujours - Mary E. Pearson
  • Le matin de Neverworld - Marisha Pessl
  • A la croisée des mondes (volume au choix) - Philip Pullman
  • Sirius - Stéphane Servant
  • Les Outrepasseurs (volume au choix) - Cindy Van Wilder
  • Niourk - Stefan Wul


Et voici ma petite PAL à moi:

  • Sacrées Sorcières - Roald Dahl
Et c'est le seul livre que j'ai "choisi", le reste de mes lectures sera au fil de mes envies.



MAIS ALORS, QU'EST-CE QUE J'AI LU AU FINAL ?


Sacrées Sorcières de Roald Dahl
Petite déception... J'avais adoré ma relecture de Matilda et cette relecture-ci c'est beaucoup moins bien passé... J'ai été gênée par certains propos, notamment "les faibles femmes"... on s'en passerait bien, encore plus dans de la littérature jeunesse... J'ai tout de même aimé retrouver les petits détails dont je me souvenais de me lecture enfant. Mais ce n'est vraiment pas celui que je conseillerai...
Ma note : 13/20



Eliott et la bibliothèque fabuleuse de Pascaline Nolot
Quel bonheur, ce petit livre ! J'ai beaucoup aimé l'univers de cette "bibliothèque fabuleuse" et j'ai encore plus aimé la visée de ce livre. En plus de nous faire passer un excellent moment, elle sensibilise aux problèmes d'harcèlement scolaire dont est notamment victime le petit Eliott. C'est très bien écrit et je pense que c'est un bon moyen, plutôt pour aborder ce sujet et faire comprendre aux victimes que ce n'est pas normal et qu'elles doivent en parler !
Ma note : 17/20


Effroyable porcelaine de Vincent Tassy
Encore une super lecture. J'ai frissonné à cause de cette terrible poupée. J'ai eu peur pour Sybille et son meilleur ami, deux personnages aux personnalités hors-du-commun. Mais j'ai surtout adoré la fin ! Je vais pas vous en parler parce que c'est plus agréable d'avoir la surprise selon moi. Mais c'est une très belle fin ! La plume de Vincent Tassy est très belle et j'espère lire d'autres romans de l'auteur.
Ma note : 17/20



Donc au final, deux très bonnes lectures et un loupé ! La jeunesse étant mon genre de littérature préféré, je n'avais pas trop de doute quant à l'idée de remporter le titre le plus élevé ! Et c'est bien le cas, je décroche le titre de Maester !

Hold My SFFF Août 2019



Le thème du mois d'Août 2019 est Post-Apo "Avec ta bite et ton couteau". Les livres de la sélection sont les suivants:
  • Le dernier homme - Margaret Atwood
  • Celle qui a tous les dons - M.R. Carey
  • Pariz - Rodolphe Casso
  • Un éclat de givre - Estelle Faye
  • Feed (Volume au choix) - Mira Grant
  • Dans la forêt - Jean Hegland
  • La route - Cormac McCarthy
  • Station Eleven - Emily St John Mandel
  • Les étoiles s'en balancent - Laurent Whale
  • La guerre des mondes - H.G. Wells

Et voici ma petite PAL à moi:

Et bah en fait, j'ai pas fait de PAL et donc j'ai failli pas lire de livre qui rentrait dans la catégorie du mois... Heureusement La Geekosophe m'a sauvé mais je vous en reparle juste après !



MAIS ALORS, QU'EST-CE QUE J'AI LU AU FINAL ?



Route 666 de Roger Zelazny
C'est une lecture assez agréable qui se lit très rapidement pour deux raisons assez simples : 1) c'est court, 2) c'est de l'action, de l'action, de l'action. Le personnage est un anti-héros assez cliché mais cool et même si le plot général du livre reste un peu cliché : un gros dur bien méchant qui est le dernier espoir pour sauver l'humanité, ça fonctionne bien. C'est plutôt chouette mais ça casse pas non plus trois pattes à un canard quoi...
Ma note : 15/20



Et voilà, c'est tout ! J'ai donc simplement lu ce livre qui m'a été conseillé par la Geekosophe comme je le disais plus haut, et si elle n'avait pas été là, je n'aurais même pas décroché le badge d'Apprentie