jeudi 21 novembre 2019

Route 666 | Robert Zelazny


Oui, j'avoue tout, c'est pas l'édition que j'ai lu, mais 1) cette couverture est bien plus cool et 2) la photo de la couverture de l'édition que j'ai lu est d'une qualité absolument horrible...

Résumé : 

C'est l'ennemi public n°1. L'individu le plus dangereux des Etats-Unis. Le seul assez fou pour traverser l'Enfer qui sépare Los Angeles de Boston. Le seul capable d'apporter des secours aux pestiférés de la côte Est. pour le convaincre, les autorités lui donnent le choix : mourir sur la chaise électrique ou s'embarquer dans une mission suicide. Hell Tanner le dernier des Anges à moto n'hésite pas et fonce à travers le continent dévasté par la guerre atomique. Mais ira-t-il jusqu'au bout?


Extrait : 

La mouette descendait en vol plané. Une seconde, elle resta suspendue dans l'air.
Hell Tanner lui lança le mégot de son cigare. Touché, l'oiseau émit un cri rauque et battit des ailes. Puis il s'éleva d'une quinzaine de mètres, et Tanner ne put savoir s'il avait crié une seconde fois.
La mmouette disparut.
Il ne restait plus dans le ciel tourmenté qu'une plume blanche. Elle dériva jusqu'au bord de la falaise puis descendit en tourbillonnant vers l'océan. Le rire de Tanner fut étouffé par les mugissements du vent et le tumulte du ressac. Il retira ses pieds du guidon de la moto, la débéquilla et kicka. La grosse machine démarra instantanément.
Il descendit lentement la pente sablonneuse jusqu'au chemin de terre. Ensuite, il prit de la vitesse. En arrivant sur la route, il faisait déjà du 90.
Tanner se coucha sur la moto, mit pleins gaz.
Il avait la route pour lui tout seul. Il rabattit ses lunettes sur ses yeux, et tout prit leur teinte brun pisseux. Pour lui, c'était la couleur ordinaire du monde.
Rien ne restait de la quincaillerie qui avait orné autrefois son blouson de cuir noir. Il regrettait surtout la swastika, la faucille-et-le-marteau et le médius dressé. Il regrettait aussi l'insigne qu'il avait cousu dans le dos. Peut-être qu'à Tijuana il trouverait une fille pour lui en coudre un autre. Non, finalement, ça n'en valait pas le jus. L'insigne n'aurait jamais servi qu'à le faire repérer. Les symboles, c'était terminé. Mortes les traditions. Il fourguerait la Harley et descendrait pénard jusqu'au Mexique, histoire de voir ce que l'autre Amérique avait à lui offrir.
Il descendit une côte en roue libre et grimpa la suivante en faisant ronfler sa machine. Il traversa en trombe Laguna Beach, Capistrano Beach, San Clemente, San Onofre. il arriva ensuite à Oceanside où il fit le plein. Il continua, passant à travers Carlsbad et le long des petites plages désertes qui s'alignent à la queue-leu-leu au bord de l'océan jusqu'à Solana Beach Del Mar. Ils l'attendaient un peu avant San Diego.
Dès qu'il aperçut le barrage, il rebroussa chemin. Ils durent se demander comment il avait fait demi-tour aussi vite, à l'allure où il allait. Mais déjà, filant comme un loup, il s'éloignait d'eux. Il entendit des coups de feu, mais ne ralentit pas. Les sirènes se mirent à hululer.

Extrait de Route 666


Mon avis : 

Bon... vu que j'ai littéralement mis 1000 ans pour écrire ma chronique... Je me souviens pas de grand-chose... Donc cette chronique va être plutôt courte...

Je garde le souvenir d'avoir passé un assez bon moment de lecture. C'était très riche en actions donc ça m'a permis de le lire vite car j'étais très en retard dans mon challenge HMSFFF...

On a un peu l'impression de voir un film à la "Rambo" et à la "Fast and Furious", grosse baston, grosse vitesse, action, action, action !

J'ai bien aimé le côté post-apocalyptique, la route de l'enfer et que l'un des plus gros ex-caïds soit le dernier espoir de l'humanité pour sauver tout le monde de cette terrible peste.

Donc bien évidemment, le personnage principal est un anti-héros assez cliché dans le genre gros badass qui n'a peur de rien avec un casier judiciaire aussi long qu'un rouleau de PQ (ouais, rien que ça). C'est cliché mais en vrai, ça fonctionne. On s'y attache pas plus que ça mais il est pas désagréable à suivre.

En gros c'est un bouquin assez divertissant, c'est sympa, mais ça casse pas non plus trois pattes à un canard ... Mais je persiste, c'est sympa. 

Je tenterai probablement de lire un autre livre de l'auteur car il est assez reconnu dans le monde de la science-fiction !


Ma note :

15/20


Infos complémentaires :

Genre : Science-Fiction, Post-Apocalyptique
Editions : Champ Libre (Titre SF) (et la belle couverture c'est aux éditions Hélios)
Traduction : François Lasquin
Date de parution : 1974 (VO : 1969)
Nombre de pages : 252 pages

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