samedi 16 janvier 2021

The Other Side of the Sky | Amie Kaufman & Meagan Spooner


 Tome 1 de The Other Side of the Sky


Résumé : 

Two worlds, two hearts and a choice that will shape their fate forever.

Janus is a world divided: above the surface float the gleaming sky-cities held aloft by massive, technologically advanced engines. In the shadows beneath is an older, darker world, full of flooded byways and ancient temples governed by magic and faith.

When Prince North of Ciel falls from the sky in a terrible glider malfunction, one person sees his fiery descent like a falling star: Nimh, a goddess incarnate, searching for a way to save her struggling people. His fall fulfils an ancient prophecy in the world Below, and the two strike up a wary alliance – Nimh, so that she can fulfil her destiny and save her people, and North so that he can return to the other side of the sky and take his place as heir to the throne.

As North struggles to believe in the superstition and spellcraft rampant on the world’s surface, Nimh discovers a terrifying truth about the prophecy binding them together: that North’s fall may foretell the end of both worlds. With renegade magicians and fanatic cultists out for Nimh’s blood, and the ever-looming question of whether North’s fall was accident or betrayal, the two must stay alive long enough to seek the truth about both their worlds. Forbidden by divine law to touch, but bound together by fate and the increasingly strong pull of their own hearts, they forge a path together toward the fate of the world: to save it, or to end it.

Voici une traduction personnelle du résumé ci-dessus :


Extrait : 

The floating market takes shape amid a flutter of torches and spellfire, each pinprick of light tailed by its glittering reflection in the river beneath. The sun is still below the horizon, though hints of peach and copper streak the underside of the cloudlands, hanging far above the clutter of our market. Monstrous shadows slip from the predawn gloom, gliding with the current toward the growing city upon the water, only to reveal themselves as houses and workshops, food stalls and vendors’ platforms.

I used to watch the floating market arrive every month. Riverfolk from leagues away converge upon the floodplains below the temple, steering their homes by sail and oar and pole across the broad, slow river as it spills over its banks into the forest-sea. In mere hours, the gentle curve of the river becomes a bustling city, each solitary barge of reeds joining together in a single teeming, intricate whole. It has always thrilled me, watching the transformation of my world—but every time, the thrill pales a little more against the torture of not being able to enjoy the market with the rest of my people.

This is the first time I’ve been on the river during the mooring in years. The view from the temple sanctum is quiet and remote—from there I cannot smell the charcoal and peat as the cooks and bakers heat their ovens, cannot hear the laughter of the children still too young to help their parents with the ropes, cannot feel the pulsing syncopation of feet and currents shifting the floating market streets underfoot.

My memories before the temple are dim at best, but once I was one of those children. The smell of grilling meat and spice bread meant I would get a treat if I was well behaved; the laughter was the sound of my friends calling me to join them at play; and the footsteps that pounded up and down the thick reed streets were mine. Some years back, I tried sneaking into the market in a handmaiden’s borrowed clothing. But whatever ease and safety I’d felt as a child in this place had long since bled away—I barely made it down one street before the crowds pressed in so close that I had to flee, straight into the panicked protection of the guards searching for me.

Now, I’m alone.

Voici une traduction personnelle de l'extrait ci-dessus :


Extrait du chapitre 1 - Nimh 


Mon avis : 

J'ai lu ce roman dans le cadre du bookclub de Ezeekat. J'ai des sentiments un peu partagés sur ce roman... D'un côté, je le trouve très réussi et, de l'autre, sans y trouver vraiment de longueurs, je l'ai trouvé un peu long. 

J'ai été complètement charmée par l'univers, par le système de magie qu'on trouve sur cette planète. J'ai adoré en découvrir plus sur les prophéties et les divinités du monde d'en bas. La dualité présentée entre le monde de North, dans le ciel, très avancé technologiquement et celui de Nimh, entièrement basé sur la magie et qui pense que le monde de North est le monde des Dieux. Le monde de Nimh a l'air plutôt hostile mais on comprend peu à peu pourquoi grâce à la prophétie entourant la divinité. J'ai hâte de découvrir le monde de North en profondeur dans le prochain tome. Les mondes et leurs histoires sont vraiment très bien construites et j'ai vraiment apprécié en apprendre plus sur tous les aspects de la religion et de la magie du monde de Nimh.

J'ai absolument adoré le personnage de North, prince d'en haut. Il est tellement gentil et il essaye vraiment de comprendre et de faire attention aux autres, à leurs coutumes et leur culture alors que tout les oppose, lui et les habitants de ce monde. J'ai malheureusement moins accroché au personnage de Nimh, déesse d'en bas. Elle était tout de même intéressante à suivre et les dilemmes auxquels elle doit faire face sont plutôt intrigants et complexes. Je l'a trouve tout simplement beaucoup moins attachante que North, même si, j'ai commencé à plus l'apprécier vers la fin du roman.

C'est un roman où il se passe beaucoup de choses tout en prenant vraiment son temps pour développer son intrigue et son univers. Et j'ai donc eu un sentiment assez bizarre concernant le rythme du livre... J'étais extrêmement attachée aux personnages et je voulais passer du temps avec eux mais pourtant, des fois, j'avais un peu l'impression de m'ennuyer. Mais je ne ressentais néanmoins pas de longueurs en tant que telles dans l'écriture ou même dans l'intrigue. C'était donc un peu bizarre...

Un point extrêmement positif est la diversité présentée dans le roman. Les orientations sexuelles et amoureuses sont variées, l'idée du "couple" est remis en question. Et chaque "différence" n'est pas discutée mais acceptée comme allant de fait, et ça c'est vraiment super de voir des personnages dont le genre et la sexualité existe simplement, sans remise en question perpétuelle de sa légitimité par la société. C'était rafraîchissant !

La fin était folle ! Il se passe des tonnes de choses et j'ai été vraiment très surprise de la fin. J'arrêtais pas de me dire : "Non... Nooooon ?! Mais, c'est pas possible ?!". C'était très chouette de finir sur une note aussi inattendue. J'ai aussi développé une centaine de théorie sur chacun des personnages, sur des complots possibles et sur les prophéties, de quoi rendre fou car il va falloir attendre encore un moment avant la sortie du tome 2. J'ai donc plutôt hâte de découvrir comment va se dérouler la suite de l'histoire 

Somme toute c'était un plutôt bon roman de fantasy avec un univers extrêmement bien construits et des personnages plutôt attachants mais je suis tout de même loin du coup de cœur... Ce n'est pas mon préféré de l'autrice Amie Kaufman, que je commence à avoir bien découvert, mais je suis heureuse de l'avoir lu en duo avec Meagan Spooner que je ne connaissais pas du tout.


Ma note :

16/20


Infos complémentaires :

Genre : Fantasy, Young Adult
Editions : HarperTeen
Date de parution : 2020
Nombre de pages : 480

Le Fauteuil d'Argent | C. S. Lewis

 Tome 6 des Chroniques de Narnia

ATTENTION, L'ARTICLE PEUT CONTENIR DES SPOILERS !


Résumé : 

Pour Jill et Eustache, la vie est dure à l'école expérimentale! Un jour, voulant échapper à des élèves qui les brutalisent, les enfants ouvrent la petite porte du jardin. Au lieu de la lande morne et grise, ils découvrent une contrée radieuse, le pays d'Aslan, le grand lion. Celui-ci leur confie une mission: retrouver Rilian, prince héritier de Narnia, enlevé des années plus tôt par un horrible serpent...


Extrait : 

C’était un morne jour d’automne et Jill Pôle pleurait derrière le gymnase.

Elle pleurait parce qu’on l’avait brutalisée. Ce livre ne raconte pas une histoire d’école, j’en dirai donc le moins possible sur celle de Jill, qui n’est pas un sujet agréable à évoquer. C’était un établissement pour garçons et filles, ce que l’on appelle d’habitude une école mixte. Certains disaient que, en fait, ce qu’il y avait de plus mixte, et de loin, ce n’étaient pas les élèves, mais les idées de ceux qui étaient chargés de leur éducation. Ces gens-là s’étaient mis en tête qu’on devrait laisser les enfants faire ce qui leur plaisait. Et ce qui plaisait à une dizaine ou une quinzaine d’entre eux, les plus costauds, c’était malheureusement de persécuter les autres, il se passait sans cesse dans cette école toutes sortes de choses horribles, auxquelles, dans un établissement ordinaire, on aurait mis bon ordre en moins d’un trimestre. Mais pas dans cette école-là. Les coupables n’étaient ni renvoyés ni punis. Le proviseur disait que c’étaient des cas psychologiques intéressants, les convoquait et leur parlait pendant des heures. Et, si on savait bien quel genre de choses il fallait lui dire, on ne tardait pas à devenir un de ses chouchous, plutôt que l’inverse.

C’était pour cela que Jill Pôle pleurait en ce morne jour d’automne, sur le petit sentier détrempé qui courait entre l’arrière du gymnase et le bosquet. Elle pleurait encore quand un garçon tourna au coin du bâtiment en sifflotant, les mains dans les poches. Il faillit lui rentrer dedans.

— Tu ne peux pas regarder où tu vas lui dit Jill Pôle.

— Ça va, répondit le garçon. Tu ne vas pas commencer…

Puis il remarqua la tête qu’elle faisait.

— Dis-moi, Pôle, qu’est-ce qui se passe ? lui demanda-t-il.

Jill ne put qu’esquisser des grimaces, du genre de celles que l’on fait quand on essaie de dire quelque chose et qu’on se rend compte que si on commence à parler, on va se remettre à pleurer.

— Ce sont eux, je suppose… comme d’habitude, dit le garçon d’un air sombre en enfonçant ses mains au plus profond de ses poches.

Jill acquiesça. Elle n’avait pas besoin de dire quoi que ce fût, même si elle l’avait pu, ils se comprenaient.

— Bon, écoute, lui dit le garçon, ça ne sert à rien que tous, nous… 

Il était plein de bonnes intentions, mais il parlait vraiment comme quelqu’un qui s’apprête à donner des leçons. Jill s’énerva tout d’un coup (ce qui a de bonnes chances de vous arriver si on vous dérange en train de pleurer) :

— Oh ! va-t’en et occupe-toi de tes affaires, dit-elle. Personne ne t’a demandé de t’en mêler, non ? Ça te va bien de nous dicter notre conduite ! Tu veux dire, je suppose, que tout le monde devrait, comme toi, passer son temps à Leur lécher les bottes et à chercher à gagner Leurs faveurs en étant aux petits soins pour Eux!

— Oh ! Bon sang ! s’exclama le jeune garçon.

Il s’assit sur le talus, mais se releva très vite parce que l’herbe était trempée. Il avait le malheur de s’appeler Eustache Clarence Scrubb, mais ce n’était pas un mauvais bougre.

— Pôle ! s’exclama-t-il. Tu trouves ça juste ? Est-ce que, ce trimestre, j’ai fait quoi que ce soit de ce genre ? Est-ce que je n’ai pas tenu tête à Carter à propos du lapin ? Est-ce que je n’ai pas gardé le secret sur Spivvins… Même sous la torture ? Et je n’ai peut-être pas…

— J-j-je ne sais pas et je m’en fiche, sanglota Jill.

Eustache s’aperçut qu’elle n’était pas calmée. Plein de bon sens, il lui offrit un bonbon. Il en prit un aussi. Jill commença à voir les choses sous un meilleur jour.

— Je suis désolée, Scrubb. J’ai été injuste. Tout ça, tu l’as fait… ce trimestre-ci.

— Alors, si tu peux, oublie le trimestre d’avant, lui dit Eustache. J’étais différent. J’étais… dis donc ! Quel type odieux je pouvais être !

— Eh bien, pour être franche, je dois dire que oui.

Extrait du chapitre 1 : Derrière le gymnase


Mon avis : 

Je n'avais pas continué cette saga depuis pas mal de temps et je ne me souvenais plus du tout de ce qui s'était passé précédemment. Heureusement, j'ai pu facilement me replonger dans l'univers. 

Dans ce tome-ci, on retrouve le cousin des Pevensie, Eustache qu'on avait découvert dans le tome précédent. Il est bien plus agréable que dans le début du tome 5, où il était très ronchon. Ici, il est plus mature et plus "combattif", il ne se laisse pas abattre et tente de réussir sa mission coûte que coûte. Il est accompagné par l'une de ses camarades de classe, Jill Pôle, avec qui j'ai eu beaucoup plus de mal. Elle est trop pleurnicheuse à mon goût et ce n'était donc pas très agréable de la suivre. Un Touille-Marais les aide à poursuivre leur quête pour sauver le fils du roi Caspian, Rilian. C'était un personnage très drôle car il ne voit que le pire du pire dans toutes les situations. Ça apporte une petite touche d'humour. 

Petit point négatif, mais qui est dû à l'époque d'écriture de l'œuvre, la vision un peu datée et machiste des femmes... Bon euh, c'est pas terrible comme point de vue, c'est même un peu lourdo. Mais je peux en partie l'excuser, comme je le disais, par l'année de publication, à savoir 1953. Par contre, la même chose dans un roman contemporain, c'est non, non, non !

L'intrigue était sympathique, même si, en tant qu'adulte on voit un peu trop les ficelles, les pièges. J'avais donc deviner la quasi totalité de l'intrigue au fur et à mesure qu'on me dévoilait des petits bouts mais ça restait tout de même agréable à lire. J'aime toujours découvrir un peu plus l'univers et dans celui-ci on est servi car on va même au-delà du territoire de Narnia ! 

J'ai un peu été "choquée" de la fin qui, attention spoiler, consiste tout de même en un lynchage des camarades de classe, certes odieux, de Eustache et Jill... Le début du roman commence par le harcèlement des deux personnages principaux, j'aurais donc préféré que la réponse finale ne soit pas la revanche et la violence...

Bref, c'est pas le roman le plus fin du monde, il est loin d'être parfait, mais ça reste très divertissant et je suis convaincue que cette série est une bonne entrée en matière dans le monde de la fantasy. Les choses sont bien expliquées, le système de magie n'est pas trop loufoque et on s'y repère assez bien que ce soit dans l'intrigue ou dans les personnages.


Ma note :

15/20


Infos complémentaires :

Genre : Fantasy, Jeunesse
Editions : Folio Junior 
Titre original : The Chronicles of Narnia, Book 6 : The Silver Chair (1953)
Traduction : Philippe Morgaut
Date de parution : 2002
Nombre de pages : 255

jeudi 7 janvier 2021

Hold My SFFF Janvier 2020



Le thème du mois de Janvier 2020 est Utopies et dystopies "Mon monde parfait". Les livres de la sélection sont les suivants:

  • Le travail du furet - Jean-Pierre Andrevon
  • La servante écarlate - Margaret Atwood
  • L'homme démoli - Alfred Bester
  • Fahrenheit 451 - Ray Bradbury
  • Semiosis - Sue Burke
  • Blade Runner - Philip K. Dick
  • Futu.Re - Dmitry Glukhovsky
  • Le meilleur des mondes - Aldous Huxley
  • Un bonheur insoutenable - Ira Levin
  • Les Monades urbaines - Robert Silverberg

Et voici ma petite PAL à moi:

J'avais justement un livre que j'avais commencé en novembre et dont j'avais totalement décroché qui rentrait dans le thème donc zou! on le reprend. Et il s'agit de Red Rising T1 de Pierce Brown.


MAIS ALORS, QU'EST-CE QUE J'AI LU AU FINAL ?

Et bien, j'ai en effet terminé Red Rising T1 de Pierce Brown ! C'est une dystopie assez classique avec un début qui malheureusement ne m'a pas convaincue car je voyais absolument tout venir... Heureusement, une fois lancée dans les intrigues "politiques", j'ai beaucoup, beaucoup, plus apprécié le roman et j'ai même été surprise par certains retournements. J'ai beaucoup aimé les personnages secondaires mais j'ai peu d'intérêt pour le personnage principal. L'histoire reprend des tropes dystopiques assez classique comme la rébellion ou le système de castes.
 J'ai toutefois vraiment aimé le côté stratégie militaire et c'est certainement ce qui me fera lire la suite. C'est pas une grosse surprise en terme de nouveauté si vous avez lu pas mal de dystopies mais c'est pas une mauvaise lecture pour autant !
Ma note : 15/20

Je remporte donc le titre d'Apprentie en finissant un roman que je pensais jamais finir ^^

The Rubicus Prophecy | Alane Adams

Tome 2 de The Witches of Orkney


Résumé : 

Abigail has just started her second year at the Tarkana Witch Academy and is already up to her ears studying for Horrid Hexes and Awful Alchemy! Worse, Endera’s malevolent spellbook has its hooks in her, whispering in her ear to use its dark magic. Meanwhile, the entire school is talking about the Rubicus Prophecy; a sign has arrived that the chosen witchling is among them, the one who will one day break Odin’s curse over them. When an Orkadian warship arrives carrying troubling news, Abigail and her friend Hugo are swept into a new mystery after a young boy from the ship, Robert Barconian, asks for their help retrieving a missing item.

Along with the former glitch-witch, Calla, the four friends end up deep in the catacombs beneath the Tarkana Fortress—a place where the draugar, the living dead, wander about. Abigail discovers there is more to the Rubicus Prophecy than anyone ever imagined. Can she stop it in time before she and her friends are destroyed?

Filled with magical spells, spine-tingling ghosts, and visits from the Norse gods, The Rubicus Prophecy pits Abigail against a sinister power greater than anything she has ever imagined.

Voici une traduction personnelle du résumé ci-dessus :


Extrait : 

Midgard
Odin’s Fifth Realm
Home of Mankind Ancient Times

Hermodan, King of the Orkney Isles, stood alone in the center of the Ring of Brogar. The ring, formed by oblong stones thrown down by the gods eons ago, cast ominous shadows around him. In his hands, he held Odin’s Stone, a heavy shield made of carved granite inlaid with bronze and imbued with magic from the powerful all-father god himself.

“Catriona!” he called. “I challenge you to face me.”

A witch dressed in an ankle-length black gown stepped into the ring. She had waist-long gray hair and piercing green eyes that blazed with power.

Catriona. The most hateful witch alive.

Her seven sister witches moved in to stand behind her. They were the last of the Volgrims, an ancient line more powerful than their sister coven, the Tarkanas.

Outside the ring, a battle raged on, but Hermodan blocked out the noise. In this, he would not, could not, fail. All of mankind depended on him being brave.

Catriona sneered with laughter as she eyed Hermodan. “You think you can defeat me with a chunk of stone? I swore vengeance on you and your kind when Odin removed my father’s head.”

“Rubicus would have killed everyone, even you, with that curse on the sun,” Hermodan answered.

“No. He would have found a way,” she spat back. “He just needed time. Now you will have eternity to regret what that insufferable god did in your name. Mankind will crumble at my feet. My army of witches will spread throughout the nine realms until we chase Odin into the netherworld, never to be seen or heard from again.”

“That’s where you’re wrong.” Hermodan thrust the shield into the sky. “I call on the power of the gods to have mercy on mankind. Protect us in our hour of need.”

A jagged burst of lightning split the sky and hit the shield, sending a jolt through him that nearly buckled his knees. Pale blue fire erupted from the shield, sending dazzling fingers of light to each of the standing stones in the ring. As the bluish fire encircled the stones, they began to glow from within.

“Let this be an end to war!” Hermodan shouted. “Send these witches away forever!”

The seven witches behind Catriona began sliding backward, each pulled toward a different glowing stone until their backs were stuck against the rocks.

“Catriona, help me!” one of them called, flailing at the air like a turtle on its back.

“Agathea!”

Catriona whirled, sending out a blast of magic, but before it could destroy the rock, Agathea was sucked inside. One by one, the other six witches were entombed until only Catriona remained.

Voici une traduction personnelle de l'extrait ci-dessus :


Extrait du prologue


Mon avis : 

Un second tome que j'ai trouvé un peu en dessous du premier mais tout de même bien agréable à lire. 

J'ai un peu moins été emballée par le personnage d'Abigail, je l'ai trouvé moins attachante que dans le premier bien qu'elle soit tiraillée entre la magie "blanche" et la magie "noire". Par contre, j'aime toujours autant Hugo et j'ai bien plus apprécié le personnage de Calla que dans le second tome car on sait enfin réellement dans quel camp elle est. Endera est toujours autant une peste mais on a un peu plus d'empathie pour elle étant donné le comportement absolument horrible de sa mère. Alors, bien sûr, ça n'excuse pas son comportement odieux mais on le comprend un peu mieux. J'ai bien aimé l'introduction et l'évolution du nouveau personnage, Robert. 

J'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur la mère d'Abigail, Lissandra, et la mère d'Endera, Melistra. J'aimerais bien avoir un tome préquel qui les concernent pleinement, en apprendre plus sur leur relation et sur leur quête. J'ai aussi aimé découvrir la prophétie et la voir se réaliser. 

J'ai malgré tout trouvé que ce tome était émouvant et certaines scènes m'ont mis les larmes aux yeux. 

J'aimerais bien voir un peu plus les cours de magie car, évidemment, j'adore ce genre de scènes. Alors, bine sûr, il y en a quelques unes mais pas assez à mon goût...

J'ai été très surprise de la fin ! Je ne m'attendais pas à ça et ça me donne très envie de lire la suite et de rentrer dans le vif de la guerre entre les sorcières et les protégés d'Odin.

De manière générale, j'ai trouvé le tome divertissant et plutôt équilibré, avec un développement de l'histoire qui m'a beaucoup plus, mais avec des personnages un peu moins agréables à suivre que dans le premier tome (ils sont pas non plus désagréables à suivre hein, mais je les avais vraiment adoré dans le premier et là, un peu moins). Hâte de lire le dernier tome de cette trilogie !


Ma note :

15/20


Infos complémentaires :

Genre : Fantasy, Jeunesse
Editions : Sparkpress
Date de parution : 2019
Nombre de pages : 216

mardi 5 janvier 2021

Throne of Glass | Sarah J. Maas


Tome 1 de Throne Of Glass


Résumé : 

Meet Celaena Sardothien.
Beautiful. Deadly. Destined for greatness.

In the dark, filthy salt mines of Endovier, an eighteen-year-old girl is serving a life sentence. She is a trained assassin, the best of her kind, but she made a fatal mistake: she got caught.

Young Captain Westfall offers her a deal: her freedom in return for one huge sacrifice. Celaena must represent the prince in a to-the-death tournament—fighting the most gifted thieves and assassins in the land. Live or die, Celaena will be free. Win or lose, she is about to discover her true destiny. But will her assassin’s heart be melted?

Voici une traduction personnelle du résumé ci-dessus :


Extrait : 

After a year of slavery in the Salt Mines of Endovier, Celaena Sardothien was accustomed to being escorted everywhere in shackles and at sword-point. Most of the thousands of slaves in Endovier received similar treatment—though an extra half-dozen guards always walked Celaena to and from the mines. That was expected by Adarlan’s most notorious assassin. What she did not usually expect, however, was a hooded man in black at her side—as there was now.

He gripped her arm as he led her through the shining building in which most of Endovier’s officials and overseers were housed. They strode down corridors, up flights of stairs, and around and around until she hadn’t the slightest chance of finding her way out again.

At least, that was her escort’s intention, because she hadn’t failed to notice when they went up and down the same staircase within a matter of minutes. Nor had she missed when they zigzagged between levels, even though the building was a standard grid of hallways and stairwells. As if she’d lose her bearings that easily. She might have been insulted if he wasn’t trying so hard.

They entered a particularly long hallway, silent save for their footsteps. Though the man grasping her arm was tall and fit, she could see nothing of the features concealed beneath his hood. Another tactic meant to confuse and intimidate her. The black clothes were probably a part of it, too. His head shifted in her direction, and Celaena flashed him a grin. He looked forward again, his iron grip tightening.

It was flattering, she supposed, even if she didn’t know what was happening, or why he’d been waiting for her outside the mine shaft. After a day of cleaving rock salt from the innards of the mountain, finding him standing there with six guards hadn’t improved her mood.

But her ears had pricked when he’d introduced himself to her overseer as Chaol Westfall, Captain of the Royal Guard, and suddenly, the sky loomed, the mountains pushed from behind, and even the earth swelled toward her knees. She hadn’t tasted fear in a while—hadn’t let herself taste fear. When she awoke every morning, she repeated the same words: I will not be afraid. For a year, those words had meant the difference between breaking and bending; they had kept her from shattering in the darkness of the mines. Not that she’d let the captain know any of that.

Voici une traduction personnelle de l'extrait ci-dessus :


Extrait du chapitre 1


Mon avis : 

J'ai un peu de mal à faire cette chronique car mes pensées sont assez brouillon. J'ai écouté l'audiobook pour environ les 3/4 du roman et bien que je puisse me rappeler de pas mal de scènes si je me concentre un peu, j'ai quand même des sortes de gros trous de mémoire. J'ai pas réellement l'impression d'avoir "vécu" ma lecture comme c'est le cas avec mes autres lectures papier. Je me sens moins investie sur le long terme dans l'histoire et je me sens moins proche des personnages et de l'intrigue que je ne l'aurais été si je l'avais lu.

Malgré cela, j'ai beaucoup aimé les personnages. Celeana est super dégourdie et sassy (we always love a good sass). J'ai bien envie d'en apprendre plus sur sa vie avant Endovier. J'ai aussi beaucoup apprécié les deux personnages de Chaol et Dorian. Un triangle amoureux est en train de naître dans le tome 1 bien qu'il reste très léger mais je n'ai pas forcément hâte (pas du tout, en fait) de le voir s'intensifier dans les tomes à venir... Dernier personnage marquant, pour qui j'ai un véritable coup de cœur : Nehemia, hyper stylé, badass, super intelligente et rusée. J'ai tout de suite accroché à sa personnalité et j'ai vraiment très envie d'en apprendre plus sur elle et de découvrir son royaume.

De manière générale, j'ai trouvé l'intrigue plutôt bonne avec suffisamment d'action et pas de longueurs particulières (mais les longueurs se sentent moins en format audio à mon avis. J'ai aimé que l'autrice prenne son temps pour mettre en place son intrigue et son univers et le début peut, par conséquent, peut-être paraître un peu lent pour certains. Personnellement ça ne m'a pas dérangée. Au contraire, j'ai trouvé que, contrairement au premier tome de sa saga A Court of Thorns and Roses, les choses n'étaient pas précipitées et les personnages étaient mieux développés. Sans compter que c'était franchement mieux écrit !

J'ai malgré tout vu arriver certains dénouements car Maas manque parfois un peu (beaucoup) de finesse dans ses procédés narratifs... Un exemple ? Elle va répété quinze fois un truc en mode "Regardez, c'est ça! On a la solution", qu'au final on sait pertinemment que ce n'est pas du tout la solution... un peu décevant sur ce point-là... J'avais aussi plutôt découvert qui était les gros méchants de l'histoire mais ça ne m'a pas gaché ma lecture pour autant.

Somme toute, c'était une agréable découverte, que j'aurais très certainement plus apprécié en format papier. Un peu peur de lire la suite et que le triangle amoureux prenne toute la place dans l'intrigue mais j'ai quand même bien envie d'en découvrir plus !


Ma note :

15/20


Infos complémentaires :

Genre : Fantasy, Young-Adult
Editions : Bloomsbury
Date de parution : 2012
Nombre de pages : 432

Une version française est disponible aux éditions La Martinière Jeunesse sous le titre Keleana l'assassineuse (2013), traduite par Anne-Judith Descombey.

dimanche 3 janvier 2021

Break Your Glass Slippers | Amanda Lovelace

 Tome 1 de You Are Your Own Fairy Tale


Résumé : 

Amanda Lovelace, the bestselling & award-winning author of the “women are some kind of magic” poetry series, presents a new companion series, “you are your own fairy tale” the first installment, break your glass slippers, is about overcoming those who don’t see your worth, even if that person is sometimes yourself. In the epic tale of your life, you are the most important character while everyone is but a forgotten footnote. Even the prince.

Voici une traduction personnelle du résumé ci-dessus :

Amanda Lovelace, autrice primée à succès de la série de recueils de poésie «women are some kind of magic», présente une nouvelle série : « you are your own fairy tale » [tu es ton propre conte de fée]. Le premier volume, brise ta pantoufle de verre, parle de combattre ceux qui ne voient pas votre valeur, même si c’est personne, parfois, c’est vous. Dans le conte épique de votre vie, vous êtes le personnage le plus important tandis que tout le monde n’est qu’une simple note de bas de page oubliée. Même le prince.


Extrait : 

let me tell you a sad story

there is a girl who
sings only when
every window
is shut.

like most girls,
she’s been learning
the trait of silence
since birth.

everyone
underestimates
how important
her voice is,

& the greatest
tragedy of all is
that she does,
too.


let me tell you an even sadder story

there is a girl who
dances only when
every curtain
is closed.

like most girls,
she’s been learning
the trait of invisibility
since birth.

no one
ever bothers
to see how
special she is,

so she
decides to dance
with her own
shadow.


fairy godmother says

you don’t need to look a certain way
to deserve someone’s heart.

no matter your shape—
no matter your size—

be proud of all the space
your body dares to take up.

Voici une traduction personnelle de l'extrait ci-dessus :

Laisse-moi te raconter une histoire triste

c’est l’histoire d’une fille qui
chante seulement lorsque
toutes les fenêtres
sont fermées.

Comme la plupart des filles, 
elle a appris
à être silencieuse
depuis la naissance

tout le monde
sous-estime
à quel point sa voix
est importante

et la plus grande 
des tragédies c’est
qu’elle la sous-estime, 
elle aussi.


Laisse-moi te raconter une histoire encore plus triste

c’est l’histoire d’une fille qui
danse seulement lorsque
tous les rideaux
sont tirés.

comme la plupart des filles
elle a appris
à être invisible
depuis la naissance

personne
ne s’embête jamais
à voir à quel point
elle est spéciale

donc elle
décide de danser
avec sa propre
ombre


Marraine la bonne fée dit

tu n’as pas besoin d’avoir une certaine apparence
pour mériter le cœur de quelqu’un.

peu importe ta forme
peu importe ta taille

soit fière de toute la place
que ton corps ose prendre.

Extrait de Break Your Glass Slippers I


Mon avis : 

Petite déception vis-à-vis de cette collection de poèmes. Les thèmes présentés dans la quatrième de couverture me tentaient vraiment et j'espérais vraiment que ces poèmes résonnent en moi. 

Malheureusement, il n'y a que deux ou trois poèmes qui m'ont réellement plus, le reste me semblait juste l'expression de banalités sans âme et j'avais l'impression de lire des légendes de photos facebook... Alors c'est un peu violent dit comme ça mais j'ai trouvé ça sans saveur.

C'est vraiment dommage car je trouve les thèmes abordés très intéressants avec une réelle possibilité d'empowerment, de prise de confiance et de prise de conscience de sa valeur personnelle mais je trouve ça mal exécuté, ça manque de profondeur, de passion et d'authenticité. 

Alors peut-être que j'en attendais trop de la part de ce recueil mais je trouve ça triste d'être confrontée à des banalités alors que j'aurais pu (et dû) me prendre une énorme claque étant donné le sujet. 

Alors oui c'est très abordable, c'est facile à lire, pas prise de tête et le message que veut faire passer l'autrice est vraiment important mais pour un recueil de poèmes ça manque cruellement de poésie. C'est terriblement plat alors que ça aurait dû être magique (on parle quand même d'un recueil de poèmes basé sur les contes là!).

Bref, un flop pour moi car je n'ai quasi rien ressenti à la lecture de ce recueil qui pourtant me faisait miroiter monts et merveilles féministes et qui s'est avéré n'être qu'un condensé de petites phrases "inspirantes" (et encore...)


Ma note :

12/20


Infos complémentaires :

Genre : Poésie
Editions : Andrews McMeel Publishing
Date de parution : 2020
Nombre de pages : 160

Belle de gris | Ariel Holzl


 Tome 2 des Sœurs Carmines

Résumé : 

Trois semaines séparent Tristabelle Carmine du Grand Bal de la Reine. Trois semaines pour trouver la robe de ses rêves, un masque, une nouvelle paire d’escarpins… et aussi un moyen d’entrer au Palais. Car Tristabelle n’a pas été invitée. Mais ça, c’est un détail. Tout comme les voix dans sa tête ou cette minuscule série de meurtres qui semble lui coller aux talons.

En tout cas, elle ne compte pas rater la fête. Quitte à écumer les bas-fonds surnaturels de Grisaille, frayer avec des criminels, travailler dans une morgue ou rejoindre un culte. S’il le faut, elle ira même jusqu’à tuer demander de l’aide à sa petite sœur. Car Tristabelle Carmine est une jeune femme débrouillarde, saine et équilibrée. Ne laissez pas ses rivales ou ses admirateurs éconduits vous convaincre du contraire. Ils sont juste jaloux. Surtout les morts.


Extrait : 

L’hiver avait transformé Grisaille en sablier glacial : les monceaux de neige qui encrassaient la Haute-Ville finissaient invariablement par crouler jusqu’à la Basse-Ville sous leur propre poids. Les flocons s’écoulaient des toits en traînées souffreteuses, fardant les hauts-de-forme des messieurs, poudrant les bustiers des dames. Les habitants les plus pauvres, ceux qui n’avaient pas les moyens d’adapter leur garde-robe sombre aux frimas, semblaient tous victimes d’effroyables pellicules. Tristabelle Carmine se gaussait de leur allure, drapée d’une pèlerine flambant neuve et d’un sourire mesquin.

« Mesquin » ? Vraiment ?

 Le sourire s’adressait également à une ou deux privilégiées – riches en lys mais pauvres en sens pratique – parées d’atours bien trop clairs pour la saison. La neige les salissait de filaments grisâtres en s’évaporant. Inhabituel pour de la neige, certes, mais les nuages de Grisaille débordaient de cendres. Pas celles – trop denses – recrachées par les hauts fourneaux Forge-Rage ; des cendres plus fines, portées aux cieux par les cheminées des crématoriums. Les particules de glace leur offraient une nouvelle vie, plus élémentaire, presque volcanique. L’occasion de se rappeler aux pauvres diables en contrebas et de ruiner la toilette de quelques prétentieuses.

Aux yeux de Tristabelle, ce n’était que justice : ces cocottes avaient failli à leur « devoir d’avant-garde », une notion issue tout droit de l’esprit détraqué de la jeune fille.

« Détraqué » ? Et puis quoi, encore ?…

Ce devoir d’avant-garde signifiait que lorsque l’on appartenait au grand monde, il fallait le prouver en toute occasion. Sinon, comment le bon goût et la sophistication de l’élite finiraient-ils par déteindre sur les masses ignorantes ? Par orienter leurs décisions, par façonner leurs opinions ? Et, plus important, par améliorer le style de leurs vêtements ?

Une promenade dans la Basse-Ville offensait déjà suffisamment de sens – l’odorat, l’ouïe, le bon sens – pour ne pas y ajouter la vue. Il était donc tout à fait impardonnable d’oser le blanc ivoire pour braver les neiges, quand une nuance de gris perle était tellement plus appropriée. Histoire de faire retenir la leçon aux contrevenantes, Tristabelle aurait volontiers condamné un tel impair de dix d’années aux mines de sel.

Extrait du chapitre 1.


Mon avis : 

J'avais déjà tenté il y a un moment (plus d'un an) de lire ce second tome et cela c'était conclus par un échec. Cette fois-ci, une fois encore, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire en partie à cause du personnage et en partie à cause de l'écriture.

Tristabelle est le personnage le plus pestouille que vous rencontrerez dans votre vie de lecteur. Et c'est malheureusement parfois un peu lourd car le trait semble trop marque. Mais on finit par s'y habituer et surtout à apprécier les remarques cinglantes et irrévérencieuses de l'aînée des sœurs Carmine. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé en apprendre sur sa "génétique" et les raisons de son manque constant d'empathie pour qui que se soit. 

L'écriture, comme je le disais, m'a aussi déstabilisée car assez riche. Cependant elle colle très bien au personnage de Tristabelle car elle rend compte d'une forte personnalité. L'écriture est aussi très différente de celle du tome 1 (et celle du tome 3 j'imagine) car l'auteur prend le temps de bâtir une écriture correspondant à chacune de ses héroïnes. Je trouve que le vocabulaire est plutôt riche pour voir que le livre est marketé comme jeunesse. Entendons-nous là-dessus, c'est clairement destiné à un public jeune ado voire ado.

L'univers est certainement ce qui me plaît le plus dans cette saga. Je le trouve très riche, bien construit et j'ai toujours envie d'en apprendre plus sur les différentes "familles" et leurs pouvoirs.

J'ai trouvé que l'intrigue mettait un peu de temps à se mettre en place et qu'il y avait parfois quelques longueurs. Malgré cela, j'ai bien aimé les rebondissements et les dénouements, et l'histoire m'a paru bien ficelée. J'ai été agréablement surprise par la fin de ce tome et j'ai été plutôt touchée par le dénouement final. 

Bien que ce second tome soit loin d'être un coup de cœur, j'ai passé un agréable moment et j'ai tout de même bien envie de lire le troisième sur la petite dernière, Dolorine, qui a l'air bien barrée !

Au-delà de l'histoire même, j'ai trouvé le format papier assez inconfortable car trop dense ce qui m'a beaucoup fatigué. La version numérique était donc bien plus à mon goût.


Ma note :

15/20


Infos complémentaires :

Genre : Fantasy, Jeunesse
Editions : Mnémos (Naos)
Date de parution : 265
Nombre de pages : 2017