mardi 17 décembre 2019

Verify | Joelle Charbonneau

Tome 1 de Verify

Résumé : 

Meri Beckley lives in a world without lies. When she turns on the news, she hears only the facts. When she swipes the pages of her online textbooks, she reads only the truth. When she looks at the peaceful Chicago streets, she feels the pride everyone in the country feels about the era of unprecedented hope and prosperity over which the government presides.

But when Meri’s mother is killed, Meri suddenly has questions that no one else seems to be asking. And when she tries to uncover her mother’s state of mind in her last weeks, she finds herself drawn into a secret world full of facts she’s never heard and a history she didn’t know existed.

Suddenly, Meri is faced with a choice between accepting the “truth” she has been taught or embracing a world the government doesn’t want anyone to see—a world where words have the power to change the course of a country, and the wrong word can get Meri killed.

Voici une traduction personnelle du résumé ci-dessus :


Meri Beckley vit dans un monde dépourvu de mensonges. Quand elle allume la télé, elle n’est confrontée qu’à des faits. Quand elle tourne les pages de ses livres numériques, elle ne lit que la vérité. Quand elle regarde les rues paisibles de Chicago, elle ressent la fierté que tout habitant du pays ressent par rapport à cette ère d’espoir et de prospérité sans précédent à laquelle le gouvernement travaille.

Mais quand la mère de Meri est tuée, l'adolescente se pose soudainement des questions que personne d’autre ne semble se poser. Et lorsqu’elle essaye de découvrir l’état d’esprit dans lequel était sa mère les semaines précédant sa mort, elle se retrouve  plonger ans un monde secret empli de faits dont elle n’a jamais entendu parler et d’une histoire dont elle ne soupçonnait même pas l’existence. 

Soudainement, Meri fait face à un choix : accepter la « vérité » qu’on lui a appris ou embrasser un monde dont le gouvernement ne veut pas révéler l’existence à la population  - un monde où les mots ont le pouvoir de changer la destinée d’un pays, et le mauvais mot pourrait bien tuer Meri.


Extrait : 

My stool creaks in the slate-gray silence. I stretch, then turn once again to stare at the partially finished canvas.A single desk lamp bathes the picture in a soft light. Shadows dance outside of the light’s glow as I attempt to imagine what my mother was creating when she placed the geometric lines on the canvas over an ash-black background. Some of them, around the edge of the canvas, are thick and strong. Others move at a diagonal and seem to fade into the empty white area in the center of the work, as if disappearing into some mysterious place that only an artist could understand. Some lines at the edge are silver. The ones in the center are a burnished gold. Small red stars in the corners of the image make me believe there would have been more color had Mom had more time.
Now it is up to me to take the next step.
Looking down at the screen in my hand, I pick up my stylus and begin to draw on the copy I made of my mother’s work, just as I have done every single day of the last eleven weeks and six days. I extend the lines—add detail. Match the color of red she used with one from my palette and begin once again to draw.
Sunlight creeps through the windows of my mother’s studio, telling me that the time to get ready for school is approaching. But I don’t move. Not yet. I stay seated on the rickety stool my mother had set up for me years ago when I begged to be allowed to watch her wield her brushes against canvas—a medium no longer used by artists but one my mother refused to completely abandon for electronic screens and the high-tech accessories that could do everything the tools on her desk did.
They can’t do everything, I remember her telling me as she frowned into my eyes.
The things on the screen aren’t real. What we can touch—that’s real.
Maybe I should have asked what she meant. Or maybe she should have just told me why she was spending so many late nights in this room using tools the rest of the country had discarded to create images that are impossible to understand. If she had been clearer, maybe I wouldn’t be here right now trying to finish this painting for her.
I push a strand of hair that has escaped my ponytail out of my eyes and return to my sketch, working from the edges inward. I add a door in the empty space my mother left in the center of the work. The door is partially opened, as if waiting for someone to push it and walk through.
Over half my attempts have this door. Although until now the entryway has been closed. This time, without thinking, I painted it open. Does that mean something?
Streams of golden sunlight through Mom’s studio window chase the rest of the shadows away. I layer color and shading until finally, I cock my head to the side and study my efforts.

Voici une traduction personnelle de l'extrait ci-dessus :

Mon tabouret grinça dans le silence gris-ardoise. Je m’étire, puis me tourne à nouveau vers la toile partiellement terminée et la fixe.Une unique lampe de bureau baigne le tableau dans une douce lumière. Des ombres dansent en dehors du halo de la lumière alors que j’essaye d’imaginer ce que ma mère était en train de créer quand elle a dessiné ces lignes géométriques par-dessus du fond noir-cendre de la toile. Certaines de ces lignes, près des bords de la toile, sont épaisses et marquées. D’autres traversent la toile en diagonale et semblent s’estomper dans l’espace vide et blanc au centre de l’œuvre, comme si elles disparaissaient dans un endroit mystérieux que seul l’artiste pouvait comprendre. Certaines lignes, près des bords, sont argentés. Celles au centre sont d’un or bruni. Des petites étoiles rouges aux coins de l’image me font penser qu’il aurait dû y avoir plus de couleurs, si ma mère avait eu plus de temps.Maintenant c’est à moi de choisir l’étape suivante.Baissant les yeux vers l’écran dans ma main, j’attrape mon stylet et commence à dessiner sur la copie que j’ai faite du travail de ma mère, comme je l’ai fait tous les jours de ces onze dernières semaines et six jours. J’agrandis les lignes pour mieux voir les détails. Fais correspondre le rouge qu’elle a utilisé avec un de ma palette et recommence à dessiner. La lumière du soleil traverse les fenêtres du studio de ma mère, m’annonçant que l’heure de me préparer pour l’école approche. Mais je ne bouge pas. Pas tout de suite. Je reste assise sur tabouret bancal que ma mère avait installé pour moi des années auparavant quand je l’avais suppliée de m’autoriser à la regarder manier ses pinceaux sur la toile – des fournitures qui ne sont plus utilisées par les artistes mais que ma mère avait refusé d’abandonner complètement au profit des écrans électroniques et des accessoires high-tech qui pouvaient faire tout ce que faisaient les outils sur son bureau.
Ils ne peuvent pas tout faire, me disait-elle en me lançant un regard désapprobateur.Les choses sur l’écran ne sont pas réelles. Ce qu’on peut touché, c’est ça qui est réel.Peut-être aurais-je dû lui demander ce qu’elle voulait dire. Ou peut-être aurait-elle tout simplement dû me dire pourquoi elle passait tant de nuits dans cette pièce à utiliser ces outils alors que le reste du pays a rejeté l’idée de créer des images qui sont impossibles à comprendre. Si elle avait été plus claire, peut-être que je ne serais pas là essayant de finir cette peinture à sa place.Je repousse une mèche de cheveux qui s’est échappée de ma queue de cheval et retourne à mon croquis, partant de l’extérieur en allant vers l’intérieur. J’ajoute une porte dans l’espace vide qu’a laissé ma mère au centre de l’œuvre. La porte est partiellement ouverte, comme dans l’attente que quelqu’un la pousse et passe à travers.Plus de la moitié de mes essais ont cette porte. Même si, jusqu’à présent, la porte était restée fermée. Cette fois, sans y penser, je l’ai peinte ouverte. Est-ce que ça signifie quelque chose ?Des rayons de soleil doré passant à travers la fenêtre du studio de Maman font fuir le reste des ombres. J’ajoute de ma couleur et des ombres jusqu’à ce que, finalement, j’incline la tête sur le côté et analyse mes efforts.

Extrait du chapitre 1


Mon avis : 

Mais quelle déception... J'étais si enthousiasmée par le résumé mais malheureusement c'est retombé comme un soufflé... 

Ça partait pourtant bien : un univers dystopique, la disparition des livres et du papier et la prise de conscience face à une sorte de dictature. Malheureusement l;'autrice a tenu à y intégrer une romance absolument pas nécessaire. Déjà, la romance est pas terrible et elle est très très mal amenée: elle arrive beaucoup trop vite sans qu'il ne se passe quoi que ce soit, les personnages n'ont aucune alchimie, ils ne se connaissent pas mais ils s'aiment... Pourquoi ? Comment ? on s'en fout... Ça donne envie hein ? Et bah c'est pas fini. Deuxième problème de cette romance : elle casse tout le rythme du peu d'action que contient le roman... Au moment où il se passe enfin quelque chose, que ça bastonne un peu, les deux loustiques s'arrêtent pour se rouler une pelle... bah non... on est dans un roman SF  dystopique, pas une rom-com, on a pas signé pour ça ! Ça a clairement plombé le livre pour moi... 

Bon en plus de ça... il se passe pas grand chose... pour vous dire à quel point je me suis ennuyée, sachez qu'il m'a fallu plus de deux mois pour le lire... deux mois pour 320 pages... dans un anglais très accessible... J'ai l'impression (mais ça remonte à bien longtemps donc je peux me tromper) que j'ai eu beaucoup moins de mal à lire la première moitié du roman et ensuite j'ai ramé pour la deuxième... je pense qu'il y a un problème au niveau du rythme... la deuxième partie est censé être le passage à l'action dans la narration mais rien ne se passe...

Les personnages sont assez peu développés donc on ne s'attache pas vraiment à eux. Meri, le personnage principal est un peu un cliché de YA qui est donc légèrement énervante parce qu'elle sait pas toujours utiliser son cerveau... Quelques personnages adultes ont l'air intéressants mais on sait trop peu de choses sur eux...

Bref je voulais de la dystopie sur fond de bastons, de révolutions et de révélations et j'ai eu une romance à deux balles sur fond de mystère... Je ne pense pas que je vais lire la suite... Parce que le premier tome est vraiment décevant...


Ma note :

10/20


Infos complémentaires :

Genre : Science-Fiction, Romance, Young-Adult
Editions : HarperTeen
Date de parution : 2019
Nombre de pages : 320

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