Résumé :
Ever since she got pregnant freshman year, Emoni Santiago's life has been about making the tough decisions--doing what has to be done for her daughter and her abuela. The one place she can let all that go is in the kitchen, where she adds a little something magical to everything she cooks, turning her food into straight-up goodness.
Even though she dreams of working as a chef after she graduates, Emoni knows that it's not worth her time to pursue the impossible. Yet despite the rules she thinks she has to play by, once Emoni starts cooking, her only choice is to let her talent break free.
Voici une traduction personnelle du résumé ci-dessus :
Même si elle rêve de travailler en tant que chef après l’obtention de son diplôme, Emoni sait que cela ne vaut pas la peine qu’elle perde son temps à courir après l’impossible. Mais, malgré les règles qu’elle croit devoir respecter, une fois qu’Emoni commence à cuisiner, sa seule option est de laisser son talent éclater au grand jour.
Extrait :
Babygirl doesn’t even cry when I suck my teeth and undo her braid for the fourth time. If anything, I’m the one on the verge of tears, since at this rate we’re both going to be late.
“Babygirl, I’m sorry. I know it hurts. Mommy just doesn’t want you looking a hot mess.”
She seems unfazed by my apology, probably because thing (1) I’m not braiding tight enough to actually hurt her (which is why her hair is all loosey-lopsided!), and thing (2) Babygirl is watching Moana. And she loves Moana. So long as I let her watch Moana she’ll let me play with her hair till kingdom come. Thank goodness Angelica lets me use her Netflix account. I lean a little closer to the edge of the sofa so I can snatch up the baby hairs at the front of her head. This is the hardest part, and I have to start the braid tight and small to get it right.
“Emoni, vete. It’s time for you to head out. I’ll fix her hair.”
I don’t even look over at ’Buela standing by the staircase that leads to the two bedrooms upstairs. “I got it, ’Buela. I’m almost done.”
“You’re going to be late for school.”
“I know, but . . .” I trail off and it turns out I don’t have to say it, because in her way ’Buela always understands.
She walks over and picks up the comb from where I set it on the couch. “You wish you could be the one taking her.”
I nod and bite my bottom lip. I worked so hard to get Babygirl into a good daycare, and despite a long wait list I kept calling and stopping by Mamá Clara’s, the woman who runs the childcare, until she snuck us into an opening. Now that Babygirl is actually going I’m freaking out. In her entire two years on earth, Babygirl has never not been with family. I braid to the very tip of her hair. The design is simple, some straight backs with a pink hair tie at the end that matches Babygirl’s outfit: little white collared shirt and pink pullover. She looks adorable. I wasn’t able to buy her more than three new outfits for daycare, but I’m glad I splurged on this one.
I pull Babygirl’s chair around so we are face-to-face, but I catch her trying to sneak a peek at Moana from the corner of her eye. Even though my chest is tight, I giggle. Babygirl might still be young, but she’s also learning to be real slick.
“Babygirl, Mommy needs to go to school. You make sure you’re nice to the other kids and that you pay attention to Mamá Clara so you learn a lot, okay?” Babygirl nods as if I just gave her the most serious Jada Pinkett Smith success speech. I hug her to my stomach, making sure not to nuzzle her too tight and fuzz up the braids I spent an hour doing. With a final kiss on her forehead, I take a deep breath and grab my book bag off the sofa, making sure to wipe down the plastic cover so ’Buela doesn’t get annoyed with me.
“’Buela, don’t forget her snacks. Mamá Clara said we need to supply them every day. Oh, and her juice! You know she gets fussy.” As I walk past ’Buela, I lean in real hush-hush. “And I also packed a little bottle of water. I know she doesn’t like it as much, but I don’t want her only drinking sugary stuff, you know?”
’Buela looks like she’s trying to swallow a smile as she puts a soft hand on my back and guides me toward the front door.
Poupette ne pleure même pas alors que je m’énerve et défais sa trace pour la quatrième fois. Au contraire, c’est moi qui suis au bord des larmes parce que ce rythme-là, on va toutes les deux être en retard.
« Poupette, je suis désolée. Je sais que ça fait mal. Maman ne veut juste pas que tu ressemble à n’importe quoi. »
Elle semble se ficher royalement de mes excuses, probablement parce que 1) je ne serre pas les tresses suffisamment fort pour lui faire vraiment mal (la raison pour laquelle ses tresses sont de traviole et trop lâches), et 2) Poupette regarde Vaiana. Tant que je la laisse regarder Vaiana, elle me laissera jouer avec ses cheveux jusqu’à la saint-Glinglin. Dieu merci, Angelica me laisse utiliser son compte Netflix. Je m’approche un peu plus du bord du canapé pour saisir les petits cheveux sur le devant de sa tête. C’est la partie la plus difficile et je dois commencer la tresse en serrant bien avec de petites mèches pour qu’elle soit réussie.
« Emoni, vete. C’est l’heure que tu y ailles. Je vais m’occuper de ses cheveux. »
Je ne regarde même pas en direction de Buela qui se tient à coté des escaliers qui mènent aux deux chambres.
« C’est bon Buela. J’ai presque fini. »
« Tu vas être en retard pour l’école. »
« Je sais mais... » Ma phrase reste en suspens et il s’avère que je n’ai pas besoin de la finir car, à sa manière, Buela comprend toujours.
Elle s’avance jusqu’à moi et récupère le peigne sur le canapé, où je l’ai laissé. « Tu aimerais être celle qui l’accompagne. »
J’acquiesce et me mord la lèvre. J’ai travaillé si dur pour que Poupette aille dans une bonne crèche et malgré une longue liste d’attente, je n’ai pas cessé d’appeler et de passer à Mamá Clara, la femme qui gère la crèche, jsuqu’à ce qu’elle nous fasse entrer par une brèche. Maintenant que Poupette va vraiment y aller, je pète un câble. Sur ses deux années de vie sur terre, Poupette n’a jamais été sans un membre de la famille. Je tresse ses cheveux jusqu’aux pointes. Le look est simple, quelques tresses africaines avec un élastique rose au bout qui va avec sa tenue : une petite chemise au col blanc et un pullover rose. Elle est adorable. Je n’ai pas pu lui acheter plus de trois nouvelles tenues pour la crèche mais je suis contente d’avoir fait chauffer la carte bleue pour celle-ci.
Je tire la chaise de Poupette pour que l’on soit face à face, mais je surprend à essayer de regarder Vaiana du coin de l’oeil. Même si j’ai le coeur serré, je glousse. Poupette est peut-être encore jeune mais elle devient très habile.
« Poupette, maman doit aller à l’école. Assure-toi d’être gentille avec les autres enfants et d’écouter Mama Clara pour apprendre plein de choses, d’accord ? » Poupette acquiesce comme si je venais de lui donner le discours de Jada Pinkett Smith le plus sérieux pour la réussite. Je lui fait un câlin, en faisant attention à ne pas trop la serrer trop fort et ne pas faire frisotter ses tresses que j’ai mis une heure à faire. Je l’embrasse une dernière fois sur le front, prend une grande inspiration et attrape mon sac de cours sur le canapé, en veillant à essuyer la protection en plastique pour que Buela ne s’énerve pas contre moi.
« Buela, n’oublie pas son goûter ». Mama Clara a dit que nous devions lui en fournir un tous les jours. Oh, et son jus de fruit ! Sinon, elle devient gronchon. »
Lorsque je passe devant Buela, je m’approche et lui dit en secret « J’ai aussi préparé une petite bouteille d’eau. Je sais qu’elle n’aime pas autant ça que les jus de fruits mais je ne veux pas qu’elle boive seulement des trucs sucrés, tu vois ? »
Buela a l’air d’essayer de ravaler un sourire alors qu’elle pose une main douce sur mon dos et me pousse gentiment vers la porte d’entrée.
Extrait de Day One/Jour 1
Mon avis :
J'ai été réellement surprise d'autant aimer ce roman. Ce n'est vraiment pas le genre de chose que j'ai pour habitude de lire mais pourtant j'ai vraiment été happée par l'histoire !
La thématique de la nourriture et de la cuisine est principalement ce qui m'a attirée en premier lieu et on va pas se mentir, ça donne un peu envie de goûter plein de trucs... Et puis cette couverture ! Clairement elle a arqué des points dans mon coeur !
J'ai vraiment trouvé l'histoire très touchante, un combat pour faire ce qu'on aime, malgré le regard des autres, malgré les problèmes, tout ça en étant une mère adolescente. C'est plutôt riche en émotions mais ce qui m'a le plus frappé je pense que c'est la bienveillance ou l'espoir de la bienveillance chez les autres. Ce n'est pas une histoire bisounours malgré ce que j'en dépeins, c'est une histoire d'empouvoirement, une histoire de volonté, d'envies, de rêves, une histoire d'adolescente qui devient adulte et qui trouve sa voie.
J'ai adoré les personnages, je les ai trouvés très réalistes dans leurs manières d'interagir et de réagir et je me suis beaucoup attachée à eux. Emoni est vraiment un personnage principal fort qui montre qu'on peut réussir, qu'il faut se battre pour arriver à faire ce que l'on veut. J'ai adoré le personnage de la grand-mère d'Emoni, 'Buela, elle est absolument adorable et elle a failli me faire verser ma larmichette, elle est extrêmement aimante, un vrai bonbon, mais pour autant elle ne surprotège pas Emoni, elle lui offre les clés pour se battre. Malachi est clairement le personnage qu'on veut dans notre vie, Angelica aussi d'ailleurs.. Ce sont deux amis sur qui Emoni peut compter, auprès desquels elle trouvera du soutien, de la motivation et du respect. Bref vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé les personnages !
J'ai vraiment aimé l'histoire et sa justesse de manière générale et je pense me pencher vers un autre livre de l'autrice, Poet X, qu'une amie m'a fortement conseillée ! Si vous voulez passé un bon moment, cosy, doux, qui met du baume au cœur, c'est la lecture qu'il vous faut !
La thématique de la nourriture et de la cuisine est principalement ce qui m'a attirée en premier lieu et on va pas se mentir, ça donne un peu envie de goûter plein de trucs... Et puis cette couverture ! Clairement elle a arqué des points dans mon coeur !
J'ai vraiment trouvé l'histoire très touchante, un combat pour faire ce qu'on aime, malgré le regard des autres, malgré les problèmes, tout ça en étant une mère adolescente. C'est plutôt riche en émotions mais ce qui m'a le plus frappé je pense que c'est la bienveillance ou l'espoir de la bienveillance chez les autres. Ce n'est pas une histoire bisounours malgré ce que j'en dépeins, c'est une histoire d'empouvoirement, une histoire de volonté, d'envies, de rêves, une histoire d'adolescente qui devient adulte et qui trouve sa voie.
J'ai adoré les personnages, je les ai trouvés très réalistes dans leurs manières d'interagir et de réagir et je me suis beaucoup attachée à eux. Emoni est vraiment un personnage principal fort qui montre qu'on peut réussir, qu'il faut se battre pour arriver à faire ce que l'on veut. J'ai adoré le personnage de la grand-mère d'Emoni, 'Buela, elle est absolument adorable et elle a failli me faire verser ma larmichette, elle est extrêmement aimante, un vrai bonbon, mais pour autant elle ne surprotège pas Emoni, elle lui offre les clés pour se battre. Malachi est clairement le personnage qu'on veut dans notre vie, Angelica aussi d'ailleurs.. Ce sont deux amis sur qui Emoni peut compter, auprès desquels elle trouvera du soutien, de la motivation et du respect. Bref vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé les personnages !
J'ai vraiment aimé l'histoire et sa justesse de manière générale et je pense me pencher vers un autre livre de l'autrice, Poet X, qu'une amie m'a fortement conseillée ! Si vous voulez passé un bon moment, cosy, doux, qui met du baume au cœur, c'est la lecture qu'il vous faut !
Ma note :
18/20
Infos complémentaires :
Genre : Contemporain
Editions : HarperTeen
Date de parution : 2019
Date de parution : 2019
Nombre de pages : 400
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