Tome 2 de Villains
Résumé :
Sydney once had Serena—beloved sister, betrayed enemy, powerful ally. But now she is alone, except for her thrice-dead dog, Dol, and then there's Victor, who thinks Sydney doesn't know about his most recent act of vengeance.
Victor himself is under the radar these days—being buried and re-animated can strike concern even if one has superhuman powers. But despite his own worries, his anger remains. And Eli Ever still has yet to pay for the evil he has done.
Voici une traduction personnelle du résumé ci-dessus :
Autrefois, Sydney avait Serena, une sœur aimée, une ennemie trahie, une alliée puissante. Mais à présent, elle n'avait plus personne, excepté son chien, Dol, déjà mort trois fois. Puis il y a Victor qui croit que Sydney n'a pas connaissance de son acte de vengeance le plus récent.
Victor lui-même se faisait discret dernièrement, se retrouver enterré et ressuscité inquièterait n'importe qui, même un individu aux pouvoirs surnaturelles. Mais, malgré ses inquiétudes, sa colère persistait. Et Eli Ever devait toujours payer pour le mal qu'il avait fait.
Extrait :
THE night Marcella died, she made her husband’s favorite dinner.
Not because it was a special occasion, but because it wasn’t—spontaneity, people insisted, was the secret to love. Marcella didn’t know if she believed all that, but she was willing to try her hand at a home-cooked meal. Nothing too fancy—a good steak, edges seared with black pepper, slow-baked sweet potatoes, a bottle of merlot.
But six o’clock came and went, and Marcus wasn’t home.
Marcella put the food in the oven to keep it warm, then checked her lipstick in the hall mirror. She freed her long black hair from its loose bun, then put it up again, teasing a few strands out before smoothing her A-line dress. People called her a natural beauty, but nature only went so far. The truth was, Marcella spent two hours in the gym six days a week, trimming and toning and stretching every lean muscle on her willowy five-foot-ten frame, and she never left her bedroom without her makeup expertly applied. It wasn’t easy, but neither was being married to Marcus Andover Riggins—better known as Marc the Shark, Tony Hutch’s right-hand man.
It wasn’t easy—but it was worth it.
Her mother liked to say she’d gone fishing and somehow bagged a great white. But what her mother didn’t understand was that Marcella had baited her hook with her prize in mind. And she’d caught exactly what she’d wanted.
Her cherry red heels clicked across the wood floor before being swallowed by the silk rug as she finished setting the table and lit each of the twenty-four tapers in the pair of iron candelabras that framed the door.
Marcus hated them, but for once Marcella didn’t care. She loved the candelabras, with their long stems and branching limbs—they looked like the kind of thing you’d find in a French chateau. They made the home feel luxurious. Made new money feel old.
She checked the time—seven, now—but resisted the urge to call. The fastest way to kill a flame was to smother it. Besides, if Marcus had business, then business always came first.
Marcella poured herself a glass of wine and leaned back against the counter, imagining his strong hands closing around someone’s throat. A head forced underwater, a jaw cracking sideways. Once he’d come home with blood on his hands and she’d fucked him right there on the marble island, the metal shaft of his gun still in its holster, the steel hard against her ribs.
People thought Marcella loved her husband in spite of his work. The truth was, she loved him because of it.
Voici une traduction personnelle de l'extrait ci-dessus :
La nuit de la mort de Marcella, elle avait préparé le repas préféré de son mari. Pas parce que c'était une occasion particulière, mais parce que ça ne l'était pas – la spontanéité, les gens insistaient là-dessus, était le secret d'un amour durable. Marcella ne savait pas si elle croyait à tout ça, mais elle était prête à essayer de cuisiner un repas. Rien de trop extravagant, un bon steak saisi, du poivre, des patates douces mijotées, une bouteille de merlot.
Mais six heures sonnèrent et passèrent, et Marcus n'était toujours pas rentré. Marcella mit la nourriture au four pour la garder au chaud, puis vérifia son rouge-à-lèvres dans le miroir de l'entrée. Elle lâcha ses longs cheveux noirs, défaisant son chignon, puis le refit, libérant une mèche par-ci par-là avant de lisser sa robe patineuse. Les gens la qualifiaient de beauté naturelle, mais la nature avait ses limites. À la vérité, Marcella passait deux heures à la salle de sport, six jours par semaine, à sculpter, tonifier et étirer chacun de ses muscles élancés de son svelte corps de presque un mètre quatre-vingts. De plus, elle ne quittait jamais sa chambre sans être soigneusement maquillée. Ce n'était pas simple, mais être mariée à Marcus Andover Riggins, plus connu sous le nom de Marc le Requin, le bras droit de Tony Hutch, ne l'était pas plus.
Ce n'était pas simple, mais ça en valait la peine.
Sa mère aimait dire qu'elle était partie pêcher et avait, on ne sait comment, attrapé un grand requin blanc. Mais ce que sa mère ignorait, c'est que Marcella avait appâté sa prise en toute connaissance de cause. Et elle avait attrapé exactement ce qu'elle voulait.
Ses talons rouge cerise cliquetèrent sur le parquet avant d'être étouffés par le tapis en soie pendant qu'elle finissait de mettre la table et d'allumer chacune des vingt-quatre chandelles de la paire de candélabres en fer forgé qui encadraient la porte.
Marcus les détestait, mais, pour une fois, Marcella s'en moquait. Elle adorait ces candélabres, avec ses longs pieds et ses branches ramifiées — ils ressemblaient à ceux qu'on pouvait trouver dans un château français. Grâce à eux, la maison paraissait somptueuse. Ils faisaient passer le couple de nouveaux riches pour des bourgeois de longue date.
Elle regarda sa montre, sept heures passées. Elle résista l'envie pressante de l'appeler. La façon la plus rapide d'éteindre une flamme était de l'étouffer. En plus, si Marcus avait du travail, le travail passait toujours en premier.
Marcella se versa un verre de vin et, adossée au comptoir, imagina les mains puissantes de son mari se refermer autour de la gorge de quelqu'un. Une tête qu'on maintient sous l'eau, une mâchoire qu'on craque. Une fois, il était rentré les mains tâchées de sang et elle l'avait baisé juste là, sur l'îlot en marbre, le canon métallique de son pistolet toujours dans son holster, le métal dur contre ses côtes.
Les gens pensaient que Marcella aimait son mari malgré son travail.
La vérité c'était qu'elle l'aimait à cause de son travail.
Extrait de Genesis : six weeks ago : The merit suburbs
Mon avis :
Une suite intéressante mais dont j'attendais un peu plus... Quelques points m'ont beaucoup plu mais d'autres, un peu moins...
J'avais beaucoup aimé les deux personnages principaux et rivaux du premier tome, Eli et Victor. Ils forment un duo de méchants redoutables mais passionnants. Cependant dans ce tome-ci, les personnages sont un peu trop nombreux selon moi... Ils auraient pu tous apporter quelque chose d'intéressant mais malheureusement certains personnages ne s'intègrent pas trop à l'histoire. Par exemple, on nous introduit un nouveau personnage, Marcella qui, au début, m'a semblé extrêmement prometteur... J'étais sûre que j'allais l'adorer ! Mais au final, ce personnage est juste méchant pour être méchant (contrairement à Victor et Eli, qui, bien que leurs actes soient monstrueux, cachent de nombreuses raisons les poussant à agir). En gros, la plupart des personnages sont complexes et nuancés mais pas Marcella... Par contre, j'aime toujours autant l'équipe qui accompagne Victor, je trouve ce groupe extrêmement attachant. (oui, je suis team Victor).
Sur l'histoire en elle-même, j'ai bien aimé qu'on en apprenne plus sur l'enfance, l'adolescence et la rencontre de nos deux personnages principaux. C'était vraiment intéressant ! Toutefois, j'ai eu un peu de mal à voir où l'autrice voulait nous mener, probablement dû aux trop nombreuses intrigues qui suivent chaque personnage.
Un autre point négatif pour moi dont j'ai pris conscience en lisant la chronique d'une autre blogueuse, c'est le manque de scènes où Eli et Victor sont réunis. Les autres personnages les éclipsent totalement alors qu'ils sont censés être les personnages principaux...
Bref, c'est pas un mauvais roman du tout mais ce n'est pas la suite que j'espérai pour cette saga.
Ma note :
15/20
Infos complémentaires :
Genre : Science-Fiction
Editions : Titan Books
Date de parution : 2018
Date de parution : 2018
Nombre de pages : 575
Une version française est disponible aux éditions Lumen, traduite par Sarah Dali, sortie en 2019.
Une version française est disponible aux éditions Lumen, traduite par Sarah Dali, sortie en 2019.
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