Big Questions from Tiny Mortals about Death
Résumé :
Best-selling author and mortician Caitlin Doughty answers real questions from kids about death, dead bodies, and decomposition.
Every day, funeral director Caitlin Doughty receives dozens of questions about death. What would happen to an astronaut’s body if it were pushed out of a space shuttle? Do people poop when they die? Can Grandma have a Viking funeral?
In Will My Cat Eat My Eyeballs?, Doughty blends her mortician’s knowledge of the body and the intriguing history behind common misconceptions about corpses to offer factual, hilarious, and candid answers to thirty-five distinctive questions posed by her youngest fans. In her inimitable voice, Doughty details lore and science of what happens to, and inside, our bodies after we die. Why do corpses groan? What causes bodies to turn colors during decomposition? And why do hair and nails appear longer after death? Readers will learn the best soil for mummifying your body, whether you can preserve your best friend’s skull as a keepsake, and what happens when you die on a plane. Beautifully illustrated by Dianné Ruz, Will My Cat Eat My Eyeballs? shows us that death is science and art, and only by asking questions can we begin to embrace it.
Voici une traduction personnelle du résumé ci-dessus :
L’autrice de best-sellers et directrice de pompes funèbres, Caitlin Doughty répond aux vraies questions que se posent les enfants sur la mort, les cadavres et la décomposition.
Tous les jours, Caitlin Doughty, directrice de pompes funèbres reçoit des dizaines de questions sur la mort. Qu’arriverait-il au corps d’un astronaute s’il était expulsé de la navette spatiale ? Est-ce que les gens font caca une fois mort ? Est-ce que Mamie peut avoir des obsèques viking ?
Dans Will my cat eat my eyeballs ? ("Est-ce que mon chat me mangera les yeux ?"), Doughtly mélange ses connaissances de croque-mort sur le corps et l’intrigante histoire derrière les fausses idées les plus répandues sur les cadavres afin d’offrir des réponses factuelles, hilarantes et sincères à trente-cinq questions posées par les plus jeunes de ses fans. De sa voix inimitable, Doughtly raconte en détail les coutumes et la science autour de ce qui arrive au corps, mais aussi à l’intérieur du corps quand nous mourons. Pourquoi les corps grincent-ils ? Qu’est-ce qui fait changer le corps de couleur lors de la décomposition ? Et pourquoi les cheveux et les ongles paraissent plus longs après la mort ? Les lecteurs vont apprendre quel est le meilleur type de sol pour momifier son corps, si on peut préserver le crâne de notre meilleur ami en souvenir et aussi ce qui se passe quand on meurt dans un avion. Magnifiquement illustré par Dianné Ruz, Will my cat eat my eyeballs ? Nous montre que la mort est une science et un art et c’est seulement en posant des questions à son sujet qu’on pourra commencer à l’embrasser.
Extrait :
When I die, will my cat eat my eyeballs ?
No, your cat won’t eat your eyeballs. Not right away, at least.
Don’t worry, Snickers McMuffin hasn’t been biding his time, glaring at you from behind the couch, waiting for you to take your last breath to be all, “Spartans! Tonight, we dine in hell!”
For hours, even days, after your death, Snickers will expect you to rise from the dead and fill his normal food bowl with his normal food. He won’t be diving straight for the human flesh. But a cat has got to eat, and you are the person who feeds him. This is the cat-human compact. Death doesn’t free you from performing your contractual obligations. If you have a heart attack in your living room and no one finds you before you miss your coffee date with Sheila next Thursday, a hungry and impatient Snickers McMuffin may abandon his empty food bowl and come check out what your corpse has to offer.
Cats tend to consume human parts that are soft and exposed, like the face and neck, with special focus on the mouth and nose. Don’t rule out some chomps on the eyeballs—but Snickers is more likely to go for the softer, easier-access choices. Think: eyelids, lips, or tongue.
“Why would my beloved do that?” you ask. Let’s keep in mind that, as much you adore your domesticated meowkins, that sucker is an opportunistic killer that shares 95.6 percent of its DNA with lions. Cats (in the United States alone) slaughter up to 3.7 billion birds every year. If you count other cute little mammals like mice, rabbits, and voles, the death toll might rise to 20 billion. This is an abject massacre—a bloodbath of adorable forest creatures perpetrated by our feline overlords. Mr. Cuddlesworth is a sweetheart, you say? “He watches TV with me!” No, ma’am. Mr. Cuddlesworth is a predator.
The good news (for your dead body) is that some pets with slithery, sinister reputations might not have the capacity (or interest) to eat their owners. Snakes and lizards, for example, won’t eat you postmortem—unless you happen to own a full-grown Komodo dragon.
But that’s the end of the good news. Your dog will totally eat you. “Oh no!” you say. “Not man’s best friend!” Oh yes. Fifi Fluff will attack your corpse without remorse. There are cases where forensics experts first suspect a violent murder has occurred, only to discover that the damage was Ms. Fluff attacking the dead body postmortem.
Your dog might not nip and tear at you because she’s starving, however. More likely Fifi Fluff will be attempting to wake you up. Something has happened to her human. She’s probably anxious and tense. In this situation, a dog might nibble the lips off her owner, just like you bite your nails or refresh your social media feed. We all have our anxiety busters!
One very sad case involved a woman in her forties who was known to be an alcoholic. Often, when she was intoxicated and unconscious, her red setter would lick her face and bite her legs to try to rouse her. After she died, flesh was found missing from her nose and mouth. The setter had tried to rouse her human again and again, with increasing force, but couldn’t wake her.
Quand
je mourrais, est-ce que mon chat mangera mes yeux ?
Non, ton chat ne va pas manger tes yeux. Enfin pas tout de suite, du moins. Ne t’inquiète pas, Snickers McMuffin n’est pas en train d’attendre le bon moment, te jetant des regards furieux derrière le canapé en attendant que tu rendes l’âme pour crier « Spartiates, nous dînerons en enfer, ce soir ! »
Pendant des heures, même des jours, après ta mort, Snicker s’attendra à ce que tu ressuscite d’entre les morts et remplisse son traditionnel bol de ses traditionnelles croquettes. Il ne se jettera pas directement sur la chair humaine. C’est le contrat chat-humain. La mort ne te libère de l’obligation d’honorer un contrat. Si tu as une crise cardiaque dans ton salon et que personne ne te trouve avant que tu aies manqué ton rendez-vous café avec Sheila le jeudi d’après, un Snickers McMuffin affamé et impatient pourrait abandonner son bol de croquettes vide et venir voir ce que ton corps a à offrir.
Les chats ont tendance à consommer les parties du corps humain qui sont molles et nues, comme le visage et le cou, avec une attention toute particulière pour la bouche et le nez. Ne rejette pas complètement l’idée d’un petit grignotage des yeux, mais Snickers est plus susceptible de choisir des parties plus molles et plus faciles d’accès. Penses aux paupières, aux lèvres ou à la langue.
« Pourquoi mon bien-aimé ferait-il ça ? » te demandes-tu. Gardons à l’esprit que, bien que tu adore ton félin domestiqué, ce truc est un tueur opportuniste qui partage 95,6 % de son ADN avec les lions. Les chats (aux États-Unis seulement) massacrent jusqu’à 3,7 milliards d’oiseaux par an. Si tu comptes en plus les autres petits mammifères mignons comme les souris, les lapins et les campagnols, le nombre de morts s’élève à 20 milliards. C’est un odieux massacre , un bain de sang perpétré par nos chefs suprêmes, les chats, sur d’adorables créatures de la forêt. Mr. Câlinou est un amour, dis-tu ? « Il regarde la télé avec moi ! » Non ma petite dame, Mr Câlinou est un prédateur.
La bonne nouvelle (pour ton corps décédé) c’est que certains animaux de compagnie à la réputation dangereuse et sinistre ne semblent pas avoir la capacité (ou l’envie) de manger leurs propriétaires. Les lézards et les serpents par exemple, ne te mangeront pas après ta mort, sauf s’il s’avère que tu possèdes un dragon de Komodo adulte.
Mais la bonne nouvelle s’arrête là. Ton chien te mangera complètement. « Oh non » dis-tu « Pas le meilleur ami de l’homme ! » Oh que si. Fifi Fluff s’attaquera à ton corps sans aucun remord. Il y a des cas où des experts médico-légaux ont d’abord suspecter un meurtre violent pour ensuite s’apercevoir que les blessures avaient été causées par Mme Fluff qui avait attaqué le corps après la mort.
Cependant, ta chienne ne te mordras ni ne te mettra en pièce parce qu’elle meurt de fin. Il y a bien plus de chance que Fifi Fluff essaye simplement de te réveiller. Il est arrivé un truc à son humain. Elle est probablement anxieuse et tendue. Dans cette situation, un chien peut mordiller les lèvres de son maître, comme lorsque tu te ronges les ongles ou rafraîchit inlassablement tes réseaux sociaux. On a tous nos techniques anti-stress.
Un cas vraiment triste impliquait une dame d’une quarantaine d’années qui était connue pour être alcoolique. Régulièrement, lorsqu’elle était ivre et inconsciente, son setter irlandais lui léchait le visage et lui mordait les jambes pour essayer de la réveiller. Après sa mort, de la chair manquait de son nez et de sa bouche. Le setter avait essayé encore et encore de réveiller son humain, de plus en plus fort mais n’avait pas réussi.
Extrait de la question "When I die, will my cat eat my eyeballs ?"
Mon avis :
Le titre de ce live m'avait clairement tapé dans l’œil et m'intriguait beaucoup ! Je lis très, mais très, rarement (pour ne pas dire jamais) de la non-fiction, et là, je me suis enfin décidée et j'ai sauté le pas !
C'était, je pense, un très bon livre pour débuter mon immersion dans la non-fiction. Dans un premier temps, c'est extrêmement accessible car l'autrice répond à des questions autour du thème de la mort posées par des enfants. Cela donne donc parfois lieu à des questions un peu loufoque qu'en tant qu'adulte, on n'aurait pas eu la "naïveté" ou l'audace de poser.
En plus de ça, l'autrice est très drôle et ponctue donc ses réponses de petites blagounettes et de jeux de mots, ce qui rend la lecture très divertissante.
C'est un très bon livre qui permet de dédramatiser la mort en quelque sorte mais surtout d'en apprendre beaucoup plus sur les traditions mortuaires
J'ai par conséquent passé un très bon moment en compagnie de cette lecture car j'ai autant ri que ce que j'ai appris. En plus, j'ai découvert que l'autrice avait une chaîne youtube et c'est super de retrouver son style d'écriture dans ses vidéos. En en visionnant quelques unes, plus aucun doute possible, elle est bien l'autrice du livre : sa personnalité transparaît dans les deux médias.
L'anglais dans ce livre m'a semblé accessible et le livre est plutôt court (j'en aurais d'ailleurs bien lu un peu plus!), parfait pour se lancer dans la lecture VO !
C'était, je pense, un très bon livre pour débuter mon immersion dans la non-fiction. Dans un premier temps, c'est extrêmement accessible car l'autrice répond à des questions autour du thème de la mort posées par des enfants. Cela donne donc parfois lieu à des questions un peu loufoque qu'en tant qu'adulte, on n'aurait pas eu la "naïveté" ou l'audace de poser.
En plus de ça, l'autrice est très drôle et ponctue donc ses réponses de petites blagounettes et de jeux de mots, ce qui rend la lecture très divertissante.
C'est un très bon livre qui permet de dédramatiser la mort en quelque sorte mais surtout d'en apprendre beaucoup plus sur les traditions mortuaires
J'ai par conséquent passé un très bon moment en compagnie de cette lecture car j'ai autant ri que ce que j'ai appris. En plus, j'ai découvert que l'autrice avait une chaîne youtube et c'est super de retrouver son style d'écriture dans ses vidéos. En en visionnant quelques unes, plus aucun doute possible, elle est bien l'autrice du livre : sa personnalité transparaît dans les deux médias.
L'anglais dans ce livre m'a semblé accessible et le livre est plutôt court (j'en aurais d'ailleurs bien lu un peu plus!), parfait pour se lancer dans la lecture VO !
Ma note :
16/20
Infos complémentaires :
Genre : Essai, Sciences
Editions : W. W. Norton Company
Date de parution : 2019
Date de parution : 2019
Nombre de pages : 222
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