Tome 1 du Journal de Gurty
Résumé :
Moi, c'est Gurty (quand j'étais petite, je croyais que je m'appelais arrête, mais en fait non). Aujourd'hui, c'est le premier jour des vacances. Gaspard et moi, on a pris le train pour la Provence. Gaspard, c'est mon humain. Il est gentil, joueur, fidèle... et quelle propreté ! En arrivant dans notre cabanon provençal, j'étais si excitée que je faisais des petits bonds, comme quand j'ai des vers. Le vestibule sentait toujours le fenouil, le salon toujours le thym, la cuisine toujours l'andouille et mon panier toujours le chien. Voilà ! Nous étions en vacances. L'aventure et la rigolade allaient pouvoir commencer.
Extrait :
Oh, mais ça ne prouvait rien ! La voix du train raconte souvent n'importe quoi. Elle prétend par exemple qu'on peut trouver d'excellents sandwiches au wagon-restaurant, mais c'est pas vrai, ils sont pas bons.
- Ça y est, Gurty ! On est arrivés, ma belle ! a bâillé Gaspard en s'étirant dans son fauteuil.
Gaspard, c'est mon humain à moi. Je l'aime trop. Il est gentil, joueur, fidèle - et quelle propreté ! Quand je suis née, il m'a prise dans ses bras et on ne s'est plus quittés depuis, sauf quand il va faire les courses au Monoprix.
"Aix-en-Provence ! Trois minutes d'arrêt !" a redit la voix du train.
Ça ne prouvait toujours rien. On pouvait très bien être ailleurs. Des trains, il y en a plein. Au moins quatre. Il y en a un pour Paris, un pour la Provence et puis un autre pour l'Amérique, mais celui-là, il vole. Il y a aussi le train pour l'Angleterre mais il est interdit aux chiens, sauf aux chiens d'aveugle. Mon Gaspard porte des lunettes, mais quand même pas assez pour être aveugle.
Peut-être qu'en vieillissant il deviendra complètement miro, comme Carlos, le caniche de Madame Rastapopoulos, et alors ce sera super, comme ça on pourra visiter l'Angleterre.
Quand le train s'est arrêté, je n'étais toujours pas certaine de notre lieu d'arrivée. Faut dire que la lune était en panne ce soir-là, et j'avais beau scruter le paysage à travers la fenêtre, on n'y voyait rien.
Finalement, les portes ses sont écartées en faisant pschit et une bouffée d'air chaud m'a sauté aux moustaches, comme lorsqu'on ouvre le four pour voir si la pizza va bien.
Ouf ! La voix du train n'avait pas menti. Le vent de la nuit sentait bon le pistou, la lavande et les cannellonis.
Je me suis mise alors à faire de petits bonds d'excitation, exactement comme lorsque j'ai des vers.
D'un bond conquérant, j'ai sauté sur le quai grouillant de bagages à roulettes et de jambes à pieds. Et après avoir baptisé le sol d'une goutte de pipi, toute la Provence était à moi.
Extrait du 1er Juillet - Saint Lulu - L'arrivée
Mon avis :
Okay, Gurty est dorénavant l'un de mes personnages préférés en jeunesse. Elle est beaucoup trop drôle ! C'est clairement le genre de lecture à lire quand on n'a pas trop le moral, qu'on est un peu en panne de lecture. Son côté drôle est fortement renforcé par sa bêtise et son innocence. Je trouve, en plus, l'idée d'avoir un chien comme personnage principal et "auteur" très chouette et originale. J'aimerais bien pouvoir lire le journal de ma chienne à moi, pour voir ce qu'il se passe dans sa petite tête...
C'est assez court donc je ne vais pas dire mille choses mais c'était vraiment une lecture très agréable. Je suis certaine de me tourner vers la suite pour m'assurer un bon moment de lecture.
Ça plairait assurément au plus grand nombre chez les enfants et je ne doute pas que d'autres adultes se laissent emporter par les réflexions et pensées farfelues de Gurty.
C'est assez court donc je ne vais pas dire mille choses mais c'était vraiment une lecture très agréable. Je suis certaine de me tourner vers la suite pour m'assurer un bon moment de lecture.
Ça plairait assurément au plus grand nombre chez les enfants et je ne doute pas que d'autres adultes se laissent emporter par les réflexions et pensées farfelues de Gurty.
Ma note :
16/20
Infos complémentaires :
Genre : Jeunesse, Humour
Editions : Sarbacane (Pépix)
Date de parution : 2015
Date de parution : 2015
Nombre de pages : 144
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire